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L'homme et son œuvre: Approche sous le signe de la diversité

Publié le 27/03/2015

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Reçu à l'Académie française, en mai 1684, Jean de La Fontaine y lit une

pièce en vers, dédiée à sa protectrice Mme de La Sablière, où faisant le

bilan de sa vie et de sa carrière littéraire, il se dépeint en termes plaisants:

Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi

Papillon du Parnasse', et semblable aux abeilles

A qui le bon Platon compare nos merveilles.

Je suis chose légère, et vole à tout sujet;

Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet;

A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.

J'irais plus haut peut-être au temple de Mémoire2

Si dans un genre seul j'avais usé mes jours;

 

Mais quoi ! je suis volage en vers comme en amours.

La vocation littéraire. Plus solide, plus résolu, l'engagement dans la carrière littéraire est cependant prudent et progressif: La Fontaine s'en­thousiasme pour la poésie de Malherbe, découverte en 1643; à Paris, il fré­quente un cercle de lettrés et de joyeux compagnons. À l'enseigne du cabaret de la Table ronde, on y rencontre des hommes comme Maucroix, Furetière, Pellisson, Tallemant des Réaux. Là se forme et s'affine son goût pour la littérature, les arts, la conversation et les plaisirs de la vie, ceux de la table comme de l'amour. En 1654, il fait publier sa première oeuvre, des­tinée au théâtre : l'Eunuque, mais sans grand succès public.

« LES FABLES DE LA FONTAINE entre à l'Oratoire, un ordre monastique particulièrement austère, mais sa ferveur mystique ne dure pas plus de quelques mois.

Au dire de La Fontaine lui-même, il aurait alors passé plus de temps à lire l'Astréé' que les ouvrages de théologie.

Après des études de droit,Jean paraît s'engager sur les traces de son père et assurer ainsi la continuité de l'ascension familiale.

Il s'établit: d'abord en 1647, il accepte docilement, par «complaisance», le mariage arrangé par son père avec Marie Héricart qui n'a pas encore quinze ans (le couple aura un fils en 1653) ; puis en 1652 il achète la charge de «maître particulier des Eaux et Forêts» pour le duché de Château-Thierry: Son travail consiste à surveiller les coupes de bois, l'état des rivières et les réserves de pêche ainsi qu'à juger les délits (braconnages etc.).

En fait il vit le plus souvent en célibataire, à Paris, où il dilapide beaucoup d'argent.

Peu passionné par son métier (en 1666, il subit les remontrances de Colbert qui juge qu'il s'acquitte de sa charge avec trop de négligence), Jean est encore moins doué pour le métier de père et de mari: il s'éloigne de sa femme tout doucement, menant une vie de couple par intermittences jusqu'à la séparation définitive en 1671.

La vocation littéraire.

Plus solide, plus résolu, l'engagement dans la carrière littéraire est cependant prudent et progressif: La Fontaine s'en­ thousiasme pour la poésie de Malherbe, découverte en 1643; à Paris, il fré­ quente un cercle de lettrés et de joyeux compagnons.

À l'enseigne du cabaret de la Table ronde, on y rencontre des hommes comme Maucroix, Furetière, Pellisson, Tallemant des Réaux.

Là se forme et s'affine son goût pour la littérature, les arts, la conversation et les plaisirs de la vie, ceux de la table comme de l'amour.

En 1654, il fait publier sa première œuvre, des­ tinée au théâtre: ['Eunuque, mais sans grand succès public.

EJ Les débuts littéraires: ~a_n~'~!!!~~-!'~~'!~-!~!!. »

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