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LITTERATURE GRECQUE : Le théâtre La tragédie et la comédie

Publié le 20/11/2011

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Encore que les plus lointaines origines de la tragédie et de la comédie grecques soient obscures, il est du moins assuré que ces deux genres doivent leur existence au culte de DIONYSOS. Le caractère religieux de ces manifestalions s'est toujours maintenu : au milieu de l'orchestre est placé l'autel de Dionysos, et la statue du dieu assiste, auprès de ses prêtres, aux jeux dramatiques donnés en son honneur par la Cité. Le nom même de tragédie signifie : « le chant du bouc«, parce que cet animal était sacrifié à cette place au dieu ; la présence même du drame satyrique à la suite de trois tragédies, dont le rôle est de mettre en scène, parfois sur le sujet même des tragédies, les Satyres, compagnons de Dionysos, le prouve à l'évidence. Mais il est très difficile de se faire des idées vraiment cohérentes sur le culte dionysiaque. Ignoré de l'épopée, le culte de Dionysos nous apparaît sous deux aspects différents. Il possède un aspect rural, certainement très ancien, qui est lié aux fêtes de la vigne et du vin.

« représenter des tragédies demandaient aux ma­ gistrats un chœur, fourni par les .

dix tribus d'Athènes ; en même temps, un riche citoyen, dans chaque tribu, avait la charge de contri­ buer aux frais de l'équipement des choreutes, dont les répétitions étaient dirigée s par un maître de chœur (qui était souvent l'auteur lui-même).

Il n'y avait que trois con ·currcnts ; les prix étaient distribués par un jury de citoyens tirés au sort, qui ne faisait sans doute qu'entériner les réactions mêmes du public.

Les beaux théâtres, dont on admire les restes parf ois si bien conservés à Athènes, à Epidaure, à Ségeste et à Syracuse, n'ont pas vu la représentation des grands tragiques, ni des comiques ; ces pièces ont été jouée s dans des théâtres provisoires, avec des décors très rudimentaires attachés au fond de la scène.

Il n'était pas question de jeux de physionomie pour les acteurs, qui, grandis par les cothurnes (du moins dans les tragédies), portaient des masques dont la bouche largement ouverte, fai­ sait porte-voix.

Les costumes tragiques étaient somptueux et brillants d'or , mais d'un type assez conventionnel ; c'est surtout dans certains chœurs comiques, comme celui des Guêpes ou des Oiseaux, que la fantaisie de l'affublement se donnait libre cours.

Les tragédies grecques sont bâties sur un même schéma, qui cependant peut beaucoup varier dans les proportions données aux parties dites, déclamées ou chantées.

En effet, toute tragédie comporte une grosse majorité de tri- Chllque Nnctuelre grec • son tiMiitre mètres iambiques, qui remplissent les épi­ sodes ; mais il y a aussi des parties déclamées à la façon d'un récitatif ct, en principe,- tout ce qui répond au rôle du chœur est bâti sur des mètres complexes que la musique accompagne .

Voici un plan général de tragédie : d'abord un prologue , d'environ 200 trimètres, qui expose au public le sujet de la pièce, puis le chœur fait son entrée, généralement en deux moitiés, dans l'orchestre (pàrodos).

En général il y a trois épisode s, qui constituent le fond de la pièce, séparés par des chants du chœur (stàsi­ ma) ; enfin, avec le dénouement, la pièce se termine par un éxodos (ou sortie du chœur) .

En général, une tragédie grecque compte en moyenne moins de 1.500 vers : si on prend pour exemple l'Antigone de Sophocle, sur 1.350 vers environ 1.200 sont parlés, tandis qu'une cin­ quantaine d'autres sont déclamés, le reste repré­ sentant les parties chantées des chœurs.

ESCHYLE EscHYLE est né en 525 à Eleusis, la vieille cité sacerdotale , dans une famille noble .

Tout ce qu'on connaît de sa vie qui soit assuré c'est qu'il fut un des combattants de Marathon (en 490), puis de Salamine (en 486).

A la fin de sa vie, dont nous ne savons à peu près rien, il se laissa attirer par Hiéron de Syracuse, et il mourut en Sicile en 456.

Esprit profondé­ ment religieux, sans doute initié aux mystères de sa ville natale , il garda toujour& une grande. »

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