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Littérature islandaise

Publié le 23/10/2011

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Vinrent ensuite les romances (rimur), de caractère épique. La plus ancienne de ces romances, la Romance d'Olaf Haraldsson se trouve dans le Flateyarbok, manuscrit établi en 1390. Elle a pour auteur EINAR GilssoN, c'est un récit qui se compose de soixante-quinze quatrains. Les rimur qui vinrent ensuite sont souvent beaucoup plus amples. Il semble que les rimur aient aussi été chantées pour accompagner la danse.

On connaît huit types de strophes employés dans ces romances. Cinq de ces strophes se composent de quatre vers, une de trois vers, deux de deux vers. Les vers sont rimés, d'où le nom que les Islandais donnent à ces poèmes.

« Des souvenirs des Puranas semblent inspi­ rer les préoccupations cosmogoniques et eschatologiques des populations de Sumatra, de BaH et des Célèbes.

Ces cycles conservèrent leur valeur ma­ gique jusqu'à l'époque moderne.

Rapsodes A côté des magiciens, les rapsode~, amu­ seurs des peuples guerriers, avaient à rem­ plir un rôle des plus importants pour la propagation ct la conservation des poèmes Pt des thèmes favoris.

Seules les cours princières importantes pouvaient entretenir des poètes ou des chro­ niqueurs, comme ce fut le cas de Java, des Malais et des Atjinais après leur con­ version à l'Islam.

A Sumatra et sur la péninsule de Malacca, pendant de •longs siècles, ces rapsodes conser­ vèrent dans la mémoire des populations, les apports littéraires indiens de toutes les épo­ ques et de langues diverses (.principalement sanscrits, hindoutanis et tamouls) en les fondant aux éléments indigènes .

Le conte populaire Le conte populaire, dont il existe .plusieurs cycles autochtones favoris , serait à lui seul un excellent exemple.

Bali rivalise avec les Sundanais de Java pour l'amour du genre bouffon.

Pourtant, ces derniers enregistrent plus d'un millier de contes du cycle « Si Kebajan ».

Les Malais connaissent également leurs gestes de fous, mais leurs contes les plus célèbres, qu'ils partagent avec les Javanais, sont du genre animalier et forment le cycle du chevrotin (Pelandok ou Sang Kantjil), fripon sym­ pathique, où ils donnent libre cours à 1eur esprit satirique.

Toutefois, ce n'est pas en vain que l'on y chercherait des traces des Jatakas, du Pan­ catantra et autres sources indiennes.

Poésie lyrique La poésie lyrique .populaire tire ses ori­ gines du chant alterné accompagnant une fête tribale, peu à peu transformé en joute entre filles et garçons.

Basée sur une énigme ou sur une rime masquant le mot taboué, elle aussi avait eu, sans doute, une valeur magique.

Quatrain chez les Malais, tiercet des Bou­ guis , ce poème se réduit au distique dans les petites iles de la Sonde.

Le quatrain malais - « pantun » - fonde: sur le même principe que le sonnet, est le plus célèbre de tous.

De grosses fourmis dans la tiee de bambou, Un bassin rempli d' eau de rose.

Si la passion de l'amour s'empare de mon être C'est de voua seule que j'attends ma euérison .

(Gramma w • tù la lang.u malav• de W.

Marsden, traduite par C.

P .

J.

Elout, Harlem.

1824) .

Ces quatrains ,peuvent être indépendants , comme ils peuvent ne former qu'un élément d'une chaîne de pantun.

Ils servaient également pour des joutes d'esprit et les débats entre codificateurs (ex.

Minangkabau) qui conservèrent leurs lois sous forme d'adages rimés.

Littérature savante.

Des documents chinois attestent d'une grande activité intellectuelle au vu• siècle à la cour des rois de Çrividjaja, à Palembang (Sumatra) .

Or, de cette activité il ne reste aucune trace, aucun texte littéraire local.

Par contre , de Java les documents littéraires sont encore nombreux et suivis .

Production des Pudjanggas, religieux et poètes atti­ trés à la cour du prince, cette littérature témoigne de l'influence culturelle de l'Inde sur Java.

On la divise en trois périodes : vieux javanais, moyen javanais et javanais moderne, périodes au cours desquelles elle se libère progressivement de cette emprise spirituelle.

Cette division a également une signification géographique, car les centres de culture se déplacent en accompagnant les éclosions des puissances locales .

Le vieux javanais La période du vieux javanais, qui se situe géographiquement en Java orientale, est caractérisée ·par l'absence d'œuvres d'inspi­ ration nationale , et ne consiste ,pratique­ ment qu'en traductions juxtalinéaires, sou­ vent abrégées , de textes sanscrits.

Tous les genres y sont représentés : des ouvrages didactiques de toutes sortes , des livres de lois (Dharmaçastra), des traités d'éthique (Niti), des traités religieux de tou­ tes tendances (Tantra) et des Puranas voi­ sinent avec de grandes épopées et tracent, à peu de choses près, la voie que suivra dé­ sormais 'la littérature indonésienne .

NOTA .

- Trop nombreux pour être citlis intli· gral ement dans cette étude, se uls les ouvr ages dont. »

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