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L'oeuvre de Diderot

Publié le 21/02/2012

Extrait du document

diderot

 

Cette liste ne comporle que les ouvrages les plus importants de Diderot. En raison de l'histoire tout à fait exceptionelle de la publications des œuvres de Diderot, la date quelquefois approximative) de la composition  de chaque ouvrage est indiqué entre parenthèses, et, pour les œuvres posthumes, la date de la première édition est indiquée  entre  crochets.

 

ENCYCLOPÉDIE

 

ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ DES SCIENCES,DES ARTS ,DES MÉTIERS (1751‑1772)

Texte original, restitué par MM. Douglas Gordon et Norman Torrey, de plusieurs articles de

Diderot censurés lors de leur publication (1947).

 

ROMANS ET CONTES

 

LES  BIJOUX INDISCRETS(1748)

L'OISEAU BLANC, CONTE BLEU (1748) [1798]

LA  RELIGIEUSE (1760) [1796]

LE NEVEU DE  RAMEAU (1760‑1779) [1823]

LES DEUX AMIS DE BOURBONNE (1770)

CECI N'EST PAS UN CONTE (1772) [1798]

SUR L'INCONSÉQUENCE DU JUGEMENT PUBLIC DE NOS ACTIONS PARTICULIÈRES (1772) [1798]

ENTRETIEN D'UN PÈRE AVEC SES ENFANTS (1773)

JACQUES LE FATALISTE ET SON MAITRE (1774) [1796].

 

PHILOSOPHIE

 

PENSÉES  PHILOSOPHIQUES (1746)

LA PROMENADE DU SCEPTIQUE (1747) [1830]

DE LA SUFFISANCE, DE LA RELIGION NATURELLE (1747)

LETTRE SUR LES AVEUGLES (1749)

LETTRE SUR LES SOURDS ET MUETS (1751)

PENSÉES SUR L'INTERPRÉTATION DE LA NATURE (1753)

LE RÊVE D'ALEMBERT (1769) [1830 ]

SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE (1772) [1796].

RÉFUTATION DE L'OUVRAGE D'HELVÉTIUS INTITULÉ“L'HOMME”(1773‑1774) [1875]

ENTRIEN D'UN PHILOSOPHE AVEC LA MARÉCHALE DE *** (1776)

ESSAI SUR LES RÈGNES

DE CLAUDE ET DE NÉRON ET SURLAVIE ET LES ÉCRITS DE SÉNÈOUE, POUR SERVIR D'INTRODUCTION A LA LECTURE DE CE PHILOSOPHE (1778‑1782).

 

CORRESPONDANCE

 

LETTRES FAMILIALES (1743‑1781) [1931 ]

LETTRES A SOPHIE VOLLAND (1759‑1774) [1830‑1930]

LETTRES A GRIMM(1759‑1780) [1931]

LETTRES A Mme( D'ÉPINAY (1760‑1774) [1931]

LETTRES A DAMILAVILLE (1760‑1767) [1931]

LETTRES A Mlle JODIN (1765‑1769) [1823]

LETTRES A FALCONET (1766‑1773) (1808‑1867]

CORRESPONDANCE  GÉNÉRALE [1955].

 

SCIENCES

 

MÉMOIRES SUR DIFFÉRENTS SUJETS DE MATHÉMATIQUES (1748)

ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE (1774‑l780) [1877]

 

THÉATRE

 

LE FILS NATUREL (1757)

LE PÉRE DE FAMILLE (1758)

EST‑IL BON ? EST‑IL MÉCHANT ? (1780) (1834).

 

CRITIQUE LITTTÉRAIRE ET DRAMATIQUE

 

ENTRETIENS SUR LE FILS NATUREL (1757)

DISCOURS SUR LAPOÉSIE DRAMATIQUE (1758)

ÉLOGE DE RICHARDSON (1761)

PARADOXE SUR LE COMÉDIEN (1773‑1778) [1830]

 

ARTS PLASTIQUES ET MUSIQUE

 

SALON  DE 1759 [1845]

SALON DE 1761 [1818]

SALON DE 1763 [ 1857]

SALON DE 1765 [1795]

ESSAI SUR LA PEINTURE ( 1765) [1795]

SALON DE 1767 [1798 ]

SALON DE 1769 [1818‑1857]

SALON DE 1771 [1857]

LEÇONS DE CLAVECIN ET PRINCIPES D'HARMONIE (1771)

SALON DE 1775 [1857]

 SALON DE 1781 [1857]

PENSÉES DÉTACHÉES SUR LA PEINTURE , LA SCULPTURE, L'ARCHITECTURE ET

LA POÉSIE (1781) [1798].

 

MÉLANGES

 

LETTRES SUR LE COMMERCE DE LA LIBRAIRIE (1763) [1861]

REGRETS SUR MA VIEILLE ROBE DE CHAMBRE(1769)

VOYAGE A BOURBONNE ET A LANGRES (1770) [1831]

SUR LES  FEMMES (1772) [1812]

VOYAGE EN HOLLANDE(1773)  [1818]

PLAN D UNE UNIVERSITÉ (1775)[1813‑1875]

NOMBREUX FRAGMENTS  INÉDITS PUBLIÉS PARMAURICE TOURNEUX EN 1899 ET PAR HERBERT DIECKMANN EN 1951.

 

TRADUCTIONS

 

HISTOIRE DE LA GRÈCE DE TEMPLE STANYAN (1743)

DICTIONNAIRE DE MEDECINE DE ROBERT JAMES (1744‑1746)

ESSAI SUR LE MÉRITE ET LA VERTU DE SHAFTESBURY (1745).

 

diderot

« drames qu'il accompagne de textes theoriques. A la demande de son ami Grimm, it devient en 1759 le critique d'art de la revue La correspon- dance litteraire : jusqu'en 1781 it rendra compte du salon biennal du Louvre.

Pour se distraire, it ecrit des dialogues et des recits qui ne seront publies qu'apres sa mort, tels La religieuse et surtout Le neveu de Rameau qu'il entreprend en 1762.

Enfin, it rassemble ses idoes philoso- phiques dans des essais comme Le reve de d'Alem- bert.

Entre en relation avec la tzarine Catherine, qui lui avait achete sa bibliotheque, Diderot se decide, une fois la publication cle l'Encyclopedie terminee, a partir pour Saint-Petersbourg.

Comble durant son sejour, it revient en 1774, enchante par son hotesse, o ame de Brutus avec les charmes de Cleopatre »! Entre temps ita redige un dernier roman, Jacques le fataliste, et un essai philosophico-dramatique :le Paradoxe sur le comedien.

C'est dans le calme et l'etude que se passent ses dernieres annees : grace aux pensions que lui accorde Catherine, ii ignore les soucis materiels.

Il meurt le 30 juillet 1784, suivant de quelques mois la fidele Sophie Volland qui fut « tout le bonheur de sa vie ». CEuvres romanesques cEuvres philosophiques ftuvres esth6tiques cEuvres dramatiques 1746 Pensees philosophiques 1748 Les bijoux indiscrets 1749 Lettre sur les aveugles 1751 Lettre sur lessourds- muets 1757 Le fils nature! 1758 Le pere de famille 1759 Premier Salon 1763 Troisieme Salon 1767 Cinquieme Salon 1769 Le rive de d'Alembert 1771 Jacques le fataliste Septieme Salon 1773 Paradoxe sur le comedien 1781 Neuvieme Salon Nombreux articles pour l'Encyclopedie dont it assume la direction. Publication posthume de deux « romans o : La religieuse et Le neveu de Rameau. « MES PENSEES, CE SONT MES CATINS » Nulle phrase ne saurait definir avec autant de bonheur le earactere de Diderot : cet incessant dovergondage de l'esprit, qui le conduit a aborder en quelques lignes une foule de sujets differents, se reflete dans sa correspondance avec Sophie Volland.

Comme dans un 0 journal », Diderot laisse apparaitre sescontradictions, dont it avait parfaitement conscience quand it declarait A Mme de Meaux : J'enrage d'être empetre d'une diable de philosophie que mon esprit ne peut s'empecher d'approuver et mon cceur de dementir. Cette lutte du cceur et de l'esprit est Bien le trait dominant de Diderot.

Impulsif, it suit les soubresauts de sa sensibilito, abandonnant comme le philosophe du Neveu de Rameau « son esprit a tout son libertinage ».

Ainsi s'explique le retour des images de la « girouette » et du « vent » dans les autoportraits de l'ecri- vain.

Entrain& par sa fougue, Diderot vibre avec intensite a la vue d'un tableau, a la pens& de revoir Sophie; le vocabulaire trahit l'outrance de sa sensibilite : Si le spectacle de l'injustice me transporte quelquefois d'une telle indignation que j'en perds le jugement, et que dans ce Mire je tuerais, faneantirais, aussi celui de requite me remplit d'une douceur, m'en- flamme d'une chaleur et d'un enthousiasme oit la vie, s'ilfallait la perdre, ne me tiendrait a rien. [...] J'ai peine a respirer; it s'excite a toute la surface de mon corps comme un fremissement... drames qu'il accompagne de textes théoriques.

A la demande de son ami Grimm, il devient en 1759 le critique d'art de la revue La correspon­ dance littéraire : jusqu 'en 1781 il rendra compte du salon biennal du Louvre.

Pour se distraire, il écrit des dialogues et des récits qui ne seront publiés qu'après sa mort, tels La religieuse et surtout Le neveu de Rameau qu'il entreprend en 1762.

Enfin, il rassemble ses idées philoso­ phiques dans des essais comme Le rêve de d' Alem­ bert.

Entré en relation avec la tzarine Catherine, qui lui avait acheté sa bibliothèque, Diderot se Œuvres Œuvres romanesques philosophiques décide, une fois la publication Q.e l'Encyclopédie terminée, à partir pour Saint-Pétersbourg.

Comblé durant son séjour, il revient en 1774, enchanté par son hôtesse,« âme de Brutus avec les charmes de Cléopâtre »! Entre temps il a rédigé un dernier roman, Jacques le fataliste, et un essai philosophico-dramatique : le Paradoxe sur le comédien.

C'est dans le calme et l'étude que se passent ses dernières années : grâce aux pensions que lui accorde Catherine, il ignore les soucis matériels.

Il meurt le 30 juillet 1784, suivant de quelques mois la fidèle Sophie Volland qui fut «tout le bonheur de sa vie».

Œuvres Œuvres esthétiques dramatiques 1746 Pensées philosophiques 1748 Les bijoux indiscrets 1749 Lettre sur les aveugles 1751 Lettre sur les sourds- muets 1757 Le fils naturel 1758 Le père de famille 1759 Premier Salon 1763 Troisième Salon 1767 Cinquième Salon 1769 Le rêve de d'Alembert 1771 Jacques le fataliste Septième Salon 1773 Paradoxe sur le comédien 1781 Neuvième Salon Nombreux articles pour l'Encyclopédie dont il assume la direction.

Publication posthume de deux « romans» : La religieuse et Le neveu de Rameau.

«MES PENSÉES, CE SONT MES CATINS,, Nulle phrase ne saurait définir avec autant de bonheur le caractère de Diderot : cet incessant dévergondage de l'esprit, qui le conduit à aborder en quelques lignes une foule de sujets différents, se reflète dans sa correspondance avec Sophie Volland.

Comme dans un « journal », Diderot laisse apparaître ses contradictions, dont il avait parfaitement conscience quand il déclarait à Mme de Meaux : J'enrage d'être empêtré d'une diable de philosophie que mon esprit ne peut s'empêcher d'approuver et mon cœur de démentir.

Cette lutte du cœur et de l'esprit est bien le trait dominant de Diderot.

Impulsif, il suit les soubresauts de sa sensibilité, abandonnant comme le philosophe du Neveu de Rameau « son esprit à tout son libertinage ».

Ainsi s'explique le retour des images de la« girouette» et du « vent » dans les autoportraits de 1 'écri­ vain.

Entraîné par sa fougue, Diderot vibre avec intensité à la vue d'un tableau, à la pensée de revoir Sophie; le vocabulaire trahit l'outrance de sa sensibilité : Si le spectacle de l'injustice me transporte quelquefois d'une telle indignation que j'en perds le jugement, et que dans ce délire je tuerais, j'anéantirais, aussi celui de l'équité me remplit d'une douceur, m'en­ flamme d'une chaleur et d'un enthousiasme où la vie, s'il fallait la perdre, ne me tiendrait à rien.

[ ...

] J'ai peine à respirer; il s'excite à toute la surface de mon corps comme un frémissement .... »

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