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L'OEUVRE DE MADAME DE LA FAYETTE

Publié le 29/03/2012

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(1634-1693).

Une jeunesse précieuse

Marie-Madeleine de La Vergne naquit à Paris en 1634. Par son père, comme par sa mère, Isabelle Pena, suivante de Mme de Combalet, elle descendait d'une famille de la noblesse de robe, qui compte un chancelier. Famille aisée sans plus, qui doit veiller jalousement sur son patrimoine: pour assurer une dot à Marie-Madeleine ses deux soeurs cadettes sont vouées au couvent. Si les de La Vergne côtoient les grands du royaume, c'est à coup d'intrigues. Cependant Marie-Madeleine naquit et grandit dans le cadre de la haute aristocratie: Richelieu avait fait la fortune de son père en lui confiant la difficile éducation d'un de ses neveux, le marquis de Brézé. Et ainsi installé. au Luxembourg, chez Mme de Combalet, future duchesse d'Aiguillon, il fréquenta les hôtels de Condé et Rambouillet, meublant son hôtel avec un goût raffiné, collectionnant les tableaux, recevant seigneurs, savants et gens de lettres. Très tôt, Marie-Madeleine connut les samedis de Mlle de Scudéry et eut le privilège, de même que la marquise de Sévigné, ...

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« 362 MANUEL D'HISTOIRE LITIERAIRE DE LA FRANCE le comte F1ançois de La Fayette dont la famille comptait des maréchaux, des prélats et des grands-officiers de la couronne.

Mariage ourdi par l'entourage et dans ce dessein on l'a menée au couvent de Chaillot où elle fait connaissance de la sœur du comte.

Elle y gagne en outre l'amitié de pensionnaires du couvent, Henriette d'Angleterre et Jeanne-Baptiste de Savoie.

Mm" de La Fayette suivit son mari dans son domaine, ,le seconda dans ses multiples procès.

Parfois le couple revenait à Paris.

Deux fils naquirent en 1658 et 1659.

En 1661, les deux époux se résolurent à la séparation, car sa santé fragile, l'éducation de ses enfants, les perspectives qu'ouvre à son ambition le mariage d'Henriette d'Angleterre avec Philippe d'Orléans, retiennent M"" de La Fayette à Paris tandis que ses affaires appellent son mari en Auvergne.

Décision toute de raison, où n'intervint aucun drame sentimental.

Tout en gérant de manière fort experte son ménage, M"'" de La Fayette commença sa carrière d'écrivain.

Sur les conseils de Segrais, Huet et Ménage, elle avait écrit un tendre et narquois portrait de M"" de Sévigné pour le recueil de portraits de M''• de Montpensier.En 1661, elle écrivit, àvec la collaboration de Ménage, une nouvelle, genre très à la mode, La Princesse de Montpensie·r, parue en 1662.

Le canevas est de M"'• de La Fayette (il rappelle fort l'histoire de la pas­ sion de Henriette d'Angleterre pour De Guiche dont M"'• de La Fayette fera l'histoire dans les Mémoires de la cour d'Hen­ riette d'Angleten 1e) et peut-être est-ce Ménage, grand érudit, qui eut l'idée du cadre, le règne de Valois.

L'hôtel janséniste de Nevers et l'amitié avec la Rochefoucauld Puis M"'• de La Fayette fréquenta l'hôtel de Nevers, chez M"'" de Plessis-Guénégaud, où se réunissaient toute sorte de mécontents, et que les Arnauld avaient transformé _en foyer janséniste: on y aide au succès des Provinciales, on y com­ plote contre Colbert.

La comtesse y rencontre La Rochefoucauld et l'enlève à Mm• de Sablé.

Une longue amitié commence en 1667.

Dans le jardin de la ·comtesse, rue de Vaugirard, le.

duc côtoie M"'• de Sévigné, Jacques Esprit, Huet, Segrais, le cardinal de Retz, son ancien ennemi, et parfois· La Fontaine; I'Astrée y est la passion commune de La Rochefoucauld et de M"" de La Fayette et celle-ci s'enflamme pour les Pensées de Pascal.

Surtout s'établit entre eux une collaboration littéraire.

Un ro~an.: Zaïde est entrepris en 1668.

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