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mariage de figaro

Publié le 25/03/2020

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Explication linéaire : Beaumarchais, La Folle Journée ou Le Mariage de Figaro, I, Pour commencer, quelques remarques d’ensemble préliminaires sur I, 1 qui est à la fois une scène de transition et une scène d’exposition Une scène de transition : Tous les personnages, sauf Suzanne, appartiennent au Barbier. Mais Suzanne est un double de la Rosine du Barbier On observe la naissance d’un nouveau Figaro, rajeuni par l’amour, tout en restant le même, c’est-à-dire toujours motivé par « l’intrigue et l’argent » Un couple de maîtres( le Comte Almaviva et la Comtesse ), vieilli, désuni, usé : symbolique des deux chambres séparées par la chambre des valets ; situation de cette chambre qui favorise les projets ancillaires d’Almaviva Rapports Almaviva / Figaro : à la complicité du Barbier se substituent la rivalité et l’ingratitude D’un mariage à l’autre (Lindor-Rosine dans Le Barbier / Figaro-Suzanne dans Le Mariage] Une scène d’exposition Les enjeux sont donnés par le couple de domestiques (ce qui n’est pas sans portée idéologique : désormais, c’est autour des valets que s’organise l’action) D’un mariage à l’autre (Lindor-Rosine dans Le Barbier / Figaro-Suzanne dans Le Mariage) : mise en parallèle des deux événements : l&r...

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« I - Les préparatifs du mariage des valets : La scène s’ouvre sur la réplique de Figaro qui mesure l’espace du plancher où sera placé le lit des valets : d’emblée, l’espace scénique ( la chambre ) devient ici espace dramaturgique (lieu des conflits) En effet, le dialogue est nourri d’allusions directes au mariage de Figaro et Suzanne ( symbolique de la chambre des futurs époux ).

C’est d’abord son chapeau de mariée sur lequel Suzanne demande son avis à Figaro.

On peut souligner la dimension comique de cette entrée en matière ( comique de gestes – didascalie / parodie de registre lyrique dans les propos de Figaro lignes 3 à 6 ). On peut parler ici de badinage amoureux.

Figaro : épris de Suzanne, use d’un langage lyrique et se montre habile dans le maniement du discours amoureux.

Suzanne : éprise de Figaro, fait figure de femme coquette et honnête conformément à son modèle biblique ( cf l’épisode de Suzanne et les vieillards - faites une recherche sur cet épisode ) Puis la discussion porte sur la chambre et le lit nuptial, sujet de désaccord entre les deux futurs mariés ( conflit comique à travers les stichomythies des lignes 1à à 19 ).

Suzanne ne donne pas ses raisons, dans un premier temps, car elle ne peut rien prouver avec certitude « Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort ».

Le spectateur est ainsi placé en situation d’attente, La révélation du danger qu’expose ensuite Suzanne est précédée d’un rappel, sur un ton comique, par Figaro, des enjeux scéniques de la chambre des valets, située entre celle des maîtres ( position innovante et symbolique, ici, qui renvoie à l’évolution de la place du valet dans la comédie de Beaumarchais, qui empiète constamment sur la position du maître ). II - La révélation de Suzanne : Suzanne révèle d’abord de façon allusive et comique les intentions du comte ( lexique + ponctuation = tinté pour sonné / onomatopées « zeste ! » « crac ! » ) Elle précise son propos ensuite sur l’insistance de Figaro qui la questionne à deux reprises.

L’enjeu de l’action est ainsi posé par Suzanne qui apprend à Figaro les intentions du comte.

La chambre devient donc l’espace dramaturgique du danger potentiel que représente le comte, avec l’exercice de son droit de cuissage « c’est sur la tienne, entends-tu, qu’il a jeté ses vues ».

Suzanne fait allusion à un personnage ambigu, Bazile, rabatteur pour le comte mais aussi informateur de la servante.

C’est l’occasion pour Figaro de verser dans la rhétorique des valets ( menace ironique de coups « si jamais volée de bois vert appliquée sur une échine … » ) La jeune servante précise ensuite la trame de la machination du comte, qui a permis ce mariage, en fournissant une dot à Suzanne, pour avoir cette dernière à disposition.

L’allusion aux Liaisons dangereuses dans la réplique de la jeune fille « Que les gens d’esprit sont bêtes » permet de rappeler le caractère libertin du comte Almaviva. Ainsi les yeux de Figaro se dessillent-ils progressivement, pour entrevoir la réalité de la situation.. »

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