POITOU (littérature)
Publié le 13/03/2019
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POITOU (littér.). Le plus ancien des troubadours est un comte de Poitiers, Guillaume IX, dit aussi Guillaume de Poitiers (1071-1127), et les écoles de Poitiers sont, dès le xne s., des centres intellectuels très actifs. De nombreuses chroniques sont rédigées par les annalistes des monastères, ainsi le Guide du pèlerin de Saint-Jacques, dû sans doute à Aimery Picaud, de Parthenay-le-Vieux. La guerre de Cent Ans est, pour le Poitou, une période particulièrement troublée, peu favorable à l'essor intellectuel, mais c'est du folklore local que Jean d'Arras tire sa légende de Mélusine (1387), dont un auteur poitevin, Couldrette, rédigera une version abrégée au début du xve s. Un des premiers humanistes français, Pierre Bersuire ou Bercheure (t 1362), originaire de Bressuire, fait, à la demande de Jean le Bon, une traduction de Tite-Live.
La Renaissance est une période très brillante pour les lettres poitevines : l'université de Poitiers est florissante ; Fontenay-le-Comte abrite un cercle d'humanistes et de lettrés
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