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que-ce-que la poèsie?

Publié le 20/02/2015

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Dissertation sur la Poésie La poésie est un art du langage qui produit des sensations de l'union intime entre la parole et l'esprit sur le lecteur. Selon Paul Valéry le poème ne meurt pas après sa lecture et son traitement, à chaque fois on le prononce à haute voix, on le relie avec plaisir contrairement à la prose de tous les jours. La forme du poète est protégée puisque la forme est indissociable du sens du poème. Donc, il est immortel et se reproduit à l'identique et il redevient forme et fond. Ainsi on peut se demander dans quel mesure le poème est immortel, tout en reproduisant le poème est-t-il aussi autonome ? Si le poème est immortel, il est écrit pour être lu et prononcé, il est protégé par sa forme qui s'impose au lecteur, Cependant certaines formes poétiques ne renaissent plus, de fait, le poème est autonome. Le poème est immortel, on peut souligner les traits essentiels de la poésie, ses fonctions sont diverses et pour Paul Valéry elle a deux fonctions :Un certain genre d'émotions, un état et motif particulier provoqué par les objets ou circonstances diverses, ou un art, industrie dont l'objet est de reconstituer l'émotion que désigne le sens d'un mot.Le poète a pour objet de restituer l'émotion poétique à volonté : c'est-à-dire que les émotions ressentis lors d'un spectacle ou d'un événement important à travers le langage poétique.C'est pourquoi le poème ne meurt pas pour avoir servi, le lecteur le reliera plusieurs fois et il aura toujours le même effet sur lui p...

« On pourrait s’arrêter aux poèmes classiques et notamment la forme fixe : le sonnet : c’est l’un des poèmes les plus formalistes : les deux quatrains construits sur les mêmes rimes et écrits en alexandrins ou décasyllabes, ils sont suivis de eux tercets obéissants eux aussi à des règles strictes. La forme fixe correspond à la conception d’un poète « travailleur » qui « vingt fois sur le métier » remet son ouvrage (L’Art Poétique de Boileau).

Le quatrain et les formes fixes qu’il génère ne sont pas remis en cause par les poètes du XIXème siècle dont les romantiques qui ne voient pas en lui un carcan de leur inspiration lyrique. Les romantiques reprochent à la poésie classique son caractère artificiel.

C’est par la force des sentiments, des images et des idées que les poètes romantiques renouvellent les formes abandonnées telles que le sonnet, l’élégie, le poème, l’ode, la ballade, la satire, l’épopée, le poème philosophique, ou on invente d’inédits comme le poème en prose.

Le poème est tantôt un chant qui se coule dans la régularité du vers classique, tantôt un cri qui le disloque. La poésie du XXème siècle aime jouer avec l’espace de la page, avec la typographie et avec la disposition du texte.

Mallarmé déjà, dans « Un coup de Dés jamais n’abolira le hasard »(1897) confère une signification aux blancs de la page.

Les Calligrammes (1918) d’Apollinaire allient le graphisme et le dessin.

Les fragments et les aphorismes de Char ou encore les poèmes brefs de Jacottet, qui s’inspire du Haïku Japonais, instaurent une étrange dialectique entre le texte et le vide qui l’entoure. Cette présence du blanc dans le texte résulte d’une nécessité interne et assume des fonctions bien précises: - nécessité respiratoire: l’alternance de la parole et du silence, du texte et du blanc reflète le rythme même de la respiration (inspiration - expiration), reproduit une sorte de rythme intérieur. - Nécessité musicale: le blanc a aussi pour fonction de concrétiser un silence qui donne à la parole poétique toute sa résonance. Cent phrases pour un éventail, Claudel: “Comprends cette parole à l’oreille de ton âme qui ne résonne que parce qu’elle a cessé”. - Le blanc constitue un écho à la voix du poète; il représente la place laissée à la méditation, à l’intériorisation de la parole par le lecteur.

Pour Octavio Paz le travail du poète est de “faire du silence avec le langage”.. »

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