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qu'est-ce que la littérature ?

Publié le 08/03/2023

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« Vendredi 2/09/22 LA LITTERATURE EN QUESTIONS : Consensus intuitif : 1ère étape : Histoire du mot « littérature » = litteratura (en latin, féminin) qui vient de littera (lettres)  Tous les textes écrits, ensemble produit textes écrits. - Objection : littérature orale existe aussi ; Homère Illiade et Odyssée (VIIIème s. avant notre ère alors que oraux = 1100 av.

notre ère).

Ou encore la Bible, au début texte oral puis fixée par écrit ou encore les contes de ma mère l’oye de C. Perrault : il fixe à l’écrit les contes de grands-mères  La littérature serait donc lorsque les récits seraient posés à l’écrit. - Epopée = genre oral qui s’improvise ou se récite (de poète à poète) ; quand cette tradition se perd = on fixe par écrit.  Rapport entre parole orale et parole écrite => pour savoir ce qu’est la littérature. 2ème étape : · · Au Moyen-Age, littérature = ensemble prod écrite. XIIème au XVème : litt = ensemble savoirs et connaissances acquises par livres + ensemble textes écrits.

Grâce aux figures de style, litt = érudition livresque, ensemble savoir des livres.  Litt = rapport avec le SAVOIR.

Peut servir à transmettre connaissance, la vulgariser par exemple les philosophes des Lumières (encyclopédie).

Mais est-ce qu’il n’y aurait pas un savoir bourgeoise) ou ???? à la litt ? mais litt = divertir non ? (=> notion récente et 1 roman = recherche connaissance de l’auteur (savoir indépendant de maîtrise langue) par exemple les personnages principaux dans Don Quichotte (à force de lire des romans fantastiques, cet Hidalgo n’arrive plus à déceler la réalité du monde imaginaire et confond donc les contes avec la vie réelle) et Mme Bovary (Emma Bovary essaye de reproduire ce qu’elle lit dans les romans en croyant que c’est la vérité à suivre or elle s’égare) croient vivre dans un roman.  Or le savoir n’est pas dans un roman mais plutôt celui-ci recherche la connaissance. · Fables de La Fontaine = récit + morale.

Ex : le loup et l’agneau => la raison (morale) du plus fort est toujours la meilleure.

» La Fontaine nous enseigne non pas à être le loup et le plus fort MAIS montre que c’est la raison la meilleure qui vaut le plus MAIS que c’est celle du plus fort qui triomphe.

=> ne nous enseigne rien car ça nous explique comment ça se passe dans le monde.  Il y aurait un savoir explicite (morale) et dans récit même d’autres savoirs complémentaires ou contradictoires.

Iitt = aurait une fonction : transmettre ou élaborer connaissance => INSTRUIRE. 3ème étape : XVIIème siècle  On distingue dans lettres (ensemble des savoirs écrits) les « belles lettres » => devient au XVIIIè litt.

telle qu’on la connaît.

1764 : la Gazette : « œuvres écrites dans la mesure où elles portent la marque de préoccupations esthétiques reconnues comme telles ». Vendredi 2/09/22  Litt.

devient domaine autonome/ à part. · Savoir philosophique/ sagesse ⚡savoir scientifique ⚡(savoir) litt. ¤ Cf.

relire préambule écrit par D’Alembert au XVIIIe · · Sciences décrivent monde en mettant en équation, trouver des lois avec caractère objectif, général et universel. Philosophie = construit concepts et notions abstraites générales et universelles. ⚡litt.

= enseignement sur particulier. Ex : LPC = montre comment dans telles circonstances avec éducation, Cour, LPC se retrouve confrontée à 1 pb particulier.

Comment faire dans cette situation particulière pour résoudre ce conflit moral ? comment faire dans cette situation concrète et singulière (=> question que poserait litt.) ?  Litt.

(récit) proposerait expérience du singulier (concret).

Roman montrerait difficulté d’habiter ce monde avec des valeurs. ¤ Cf.

préface histoire du chevalier des Grieux et Manon Lescaut de l’abbé Prévost.  Roman censuré car jugé immoral or l’abbé Prévost s’est justifié en disant ni moral ni immoral : il dit qu’1 roman est un exercice de morale, la question de bien vivre se pose, comment faire dans cette condition particulière ?  Si êtres humains pouvaient appliquer morale générale au quotidien, la vie serait plus simple donc litt.

Montrerait cas particuliers pour bien vivre avec ses pbs. Balzac 13/09/2022 3 approches possibles pour déf la litt.

: 1) Envisager un contexte qui définirait la litt.

=> approche CONTEXTUELLE, voir comment dans l’histoire, la société a def litt. 2) Def.

Litt.

En elle-même, caractères inhérents, intrinsèques à un texte pour en def litt.

=> def LITTERALITE d’un texte  Usage du langage diff qui serait propre à litt., communication diff à celle ordinaire.  Communication INDIRECTE : dans le temps (différée), auteurs utilisent 1 certain nombre d’instances => ne parlent pas en leur nom => narrateur même dans lyrisme : « je » sorte d’instance.  Nécessité pour écrivain litt.

Pour parler.

Autant de figures de style que dans 1 parole ordinaire mais + grande cohérence des figures de style, litt. Parle tjrs de façon métaphorique, décalée, tout le temps figuré => indirecte 3) Approche FONCTIONNALISTE car litt.

= pratique avec fonctions (plaire et instruire... notamment avec Horace) écrire suppose pratique écriture et lire suppose pratique de la lecture comme critique = pratique.

Volonté conservation car si on les considère de litt.

C’est qu’on veut les conserver et transmettre. APPROCHE 1 : APPROCHE CONTEXTUELLE Litt.

Pas immuable mais mouvante.  Approche socio-hist. Vendredi 2/09/22  XIXe : litt.

Comme domaine autonome ≠ autres savoirs => a obligé litt.

A tjrs se justifier : donnant des fonctions à l’écrivain et litt.

Et parfois litt.

Se sacralise, parfois se désacralise pour se sacraliser à nv.

Livre devient marchandise => marchandisation du livre = objet de consommation (donc détruit car consommé) (devient obj de l’éco).

Travail écrivains = litt.

Pas produit de conso.  Fin XVIIIe, XIXe : écrivains prennent position quant à société car avec romantisme les écrivains ont des qualités d’êtres >, peuvent éclairer sur société => SACRALISATION  1848 : FIN ROMANTISME avec révoltes depuis début siècle  Naissance « Art pour l’art » => ≠ romantisme car auteur doit proposer contemplation du Beau + pas engagé.  Litt.

= rapport contradictoire car doit s’engager dans société mais doivent ê > et à part.  Auteurs art pour art = témoignent d’1 époque échec des révoltes pols dans lesquelles s’étaient engagés auteurs romantiques + 2 révolutions indus + dev capitalisme => explique pourquoi auteurs ApourA ont voulu s’éloigner.  MAIS litt.

= pas seulement notion mais 1 VALEUR.

Pas décision scientifique mais y’a un jugement.  Dire que ce n’est pas un livre de litt.

+ dire que y’a grande litt.

Et sous litt.

= JUGEMENT DISTINCTION ET JUGEMENT Qui décide du plus ou moins degré de litt.

D’1 œuvre ? comment ils décident et pourquoi ?  Caractère mouvant litt.

=> 1 même texte peut être décrété dans 1 même milieu de litt. Pour être rejeté plus tard.  Pas de caractère intrinsèque car peut être litt.

A 1 moment puis ne plus l’être. XVIIIe : Marquis de Sade (était dans les enfers de la biblio nationale) => qd a publié = classé de porno  2ème temps dans 2nde moitié XIXe : psychopat s’intéressent à SADE comme une pathologie, utilisé comme un document => texte d’1 pathologie pour def ce que l’on appelle le SADISME.  Devient texte sadique car veulent voir comment fonctionne cette sexualité.  PUIS surréalisme avec A.

Breton (ap.

1GM) on assiste à l’intégration de Sade dans litt. Breton = chef de file surréalisme dit que Sade fait partie des ascendants du surréalisme, on trouve 1 source d’énergie neuve et corrosive.  Sade aujourd’hui = objet d’études litt.

à l’université, obj thèses, figure dans manuels scolaires.

On a des éditions savantes de son livre.

Sade = entré dans litt.

Car a droit à éditions savantes voire érudites.  Débat continue : litt.

Ou pas ???? D’autres auteurs ont été catégorisés de litt.

Pour être ensuite remis en cause :  Madeleine de SCUDERY (XVIIe) connue pour 3 romans classés de précieux et d’héroïque : - Le grand Cyrus (1649-1653) : 13 tomes, 15k pages - Clélie (1654-1660) : 13k pages - Artamine (1669) : 14k pages  C’était LA romancière du XVIIe fr, consacrée comme ouvrage de litt.  MAIS aujd’hui personne ne lit ses livres même si elle a encore influence avec certains qui voulaient l’imiter, la parodier + roman = évolution => ouvrages centraux. Vendredi 2/09/22  Tenait un salon litt.

(Mme de Lafayette, Laroche Foucault, Mme de sévigné dans son salon) qui servait à définir ce qu’est la litt.

: on n’exclue pas de litt.

Mais on va juste l’archiver et mettre de côté 1) Parce que ses romans sont ROMANESQUE (diff à suivre car bcp de rebondissements), ça heurte la vraisemblance, multiplicité de rebondissements, tend vers l’invraisemblance. 2) Litt.

Précieuse => réforme langue (travail sur la périphrase pour essayer d’éliminer ce que réalité pouvait avoir de trop trivial) pas « miroir » => mais « conseiller des grâces » Ce qui rend illisible => CODE et quand on a perdu.... »

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