SILVESTRE Paul Armand : analyse et critique de l'oeuvre

SILVESTRE Paul Armand (1837-1901). Poète, romancier, librettiste et critique d’art, Armand Silvestre s’est surtout fait une spécialité du conte rabelaisien, gaillard et humoristique. Rien de plus sérieux, par contre, que sa carrière dans l'Administration : au sortir de Polytechnique il entra au ministère des Finances, et, en 1892, à l’inspection des Beaux-Arts. Il commence par publier des Rimes neuves et vieilles (1866) qu’a bien voulu préfacer George Sand. Toute une série de recueils suivra, où il rassemble périodiquement sa production (les Renaissances, 1870; la Gloire du souvenir, 1872; Poésies, les Amours, la Vie, l'Amour, 1875, également préfacé par George Sand; la Chanson des heures, 1878; les Ailes d'or, 1880; le Pays des roses, 1882; le Chemin des étoiles, 1885, etc.). On lui doit aussi des romans, des livrets d’opéra ou d’opérette, ainsi que des comptes rendus de Salons où Silvestre, de 1888 à 1897, analyse le nu. Cette orientation en art décèle un goût de l’érotisme qui annonce ce qui a fait surtout la célébrité de notre auteur, ces courts récits publiés dans le Gil Blas et réunis en volumes aux titres évocateurs :