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SIMON Richard : analyse et critique de l'oeuvre

Publié le 14/10/2018

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SIMON Richard (1638-1712). Il étudie à Dieppe, sa ville natale, puis chez les jésuites de Rouen, enfin à La Sorbonne (théologie et langues). Entré chez les Orato-riens en 1662, il professe la philosophie à Juilly (16631664 et 1666-1668); ordonné prêtre en 1670, il se livre, installé dans la maison de l’Oratoire (rue Saint-Honoré à Paris), à d’intenses activités littéraires; érudit, possédant l’hébreu, l’arabe et le syriaque, il s’intéresse au problème juif et à l’exégèse avec un esprit peu conformiste qui va compromettre sa carrière : en 1678, il public une Histoire critique du Vieux Testament qui bouscule la tradition au point que Bossuet fait condamner, mettre au pilon « cet amas d’impiétés » et écrit en réponse une Défense de la tradition et des Saints Pères. Refusant de se rétracter. Richard Simon est exclu de l’Oratoire (mai 1678); il se retire dans son prieuré-cure de Bolleville (près de Fécamp) et. menant une vie austère, il publie, au prix d’un travail acharné, une œuvre considérable, essentiellement clandestine (publiée en Hollande); il répond aux attaques des protestants (Spanheim de Veil), de l’Oratoire, de Port-Royal (Amauld) et de Bossuet. Une seconde polémique, à propos de sa traduction du Nouveau Testament (Trévoux, 1702, interdite par l’archevêque de Paris et par Bossuet), met fin à sa carrière exégéti-que. Entre-temps, il a publié principalement : Histoire critique du Nouveau Testament, 1689; Histoire critique des versions du Nouveau Testament, 1690 (toutes deux mises à l’index); Histoire critique des principaux commentaires du Nouveau Testament, 1693.

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