Spleen et Idéal - Ecrit d’appropriation sur Les Fleurs du Mal de Baudelaire
Publié le 21/11/2022
Extrait du document
«
Ecrit d’appropriation sur Les Fleurs du Mal de Baudelaire
1- Dans la section « Spleen et Idéal », quel est, selon vous, le poème
le plus représentatif du Spleen ? Nommez le titre du poème choisi et
justifiez votre choix en développant trois arguments ( 15 à 20
lignes)
2- Quel est, à l’inverse, le poème le plus représentatif de l’Idéal ?
Nommez le poème choisi et justifiez votre choix en développant trois
arguments ( 15 à 20 lignes).
Le poème le plus représentatif du Spleen ?
Le poème le plus représentatif du Spleen, terme désignant une grande
mélancolie, est le poème « Spleen » (62) : « Quand le ciel bas et lourd… ».
Il décrit
l’état de tristesse irrémédiable et d’ennui profond du poète.
Dans ce poème, il y a plusieurs champs lexicaux.
Celui de la météo, du temps qui
permet à l’auteur de créer une atmosphère pesante «le ciel bas et lourd» (vers 1),
propice à
l’angoisse,
la pluie (vers 9), les jours y sont pires que les nuits.
D’ailleurs le titre lui même est un terme anglais qui désigne un temps pluvieux et
brumeux.
Autre champ lexical, celui de la mort : «de longs corbillards» (vers 17) et
celui de l’enfermement, «cachot humide» (vers 5), «vaste prison» (vers 10).
L’auteur utilise aussi des figures de style pour évoquer avec intensité son état
d’esprit telle que la comparaison, «le ciel bas et lourd» est comparé à un couvercle
(vers 1) permettant ainsi au lecteur de s’imprégner du mal être de l’auteur dès le
premier vers.
Dans la deuxième strophe, l’Espérance devient une chauve souris
(vers 6), animal nocturne qui cherche à sortir, à vivre libre, appuyant ainsi sur ses
sentiments d’enfermement, d’isolement.
Ainsi que la personnification, cela permet à
l’auteur de donner des comportements humains aux choses, «des cloches sautent
….lancent … » (vers 13) par exemple.
On trouve également des allégories,
l’Espérance (vers 6), l’Espoir (vers 18), l’Angoisse (vers 19).
L’auteur fait référence dans ce poème à deux animaux, dans un premier temps à
la chauve souris représentant dans ce poème l’Espérance.
C’est un animal qui vit la
nuit, un animal de l’ombre, peu visible de l’homme, qui se cache le jour, qui est mal
perçu par les hommes.
L’Espérance comme la chauve souris ne supporte pas d’être
enfermée, d’être privée de liberté.
Le second animal est l’araignée, qualifiée par
l’auteur d’infâme, c’est
animal qui piège ses victimes, qui les immobile dans sa
toile, elles ne peuvent s’échapper à leur grand désespoir.
Pour conclure, le poète parle ici de son désarroi, de la situation sans espoir dans
laquelle il se trouve.
Les images invoquées par ce poème semblent réalistes.
Il
emmène le lecteur dans ses pensées les plus sombres, dont on ne peut échapper.....
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