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sujet d'invention, Fabrice devient narrateur et raconte les évenements qu'il a vécu lors de ce combat

Publié le 06/12/2012

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Edmond Milochevitch TS Microlycée Benjamin Franklin le 05/12/2012 DM de Français Sujet d'invention - texte de Stendhal : La Chartreuse de Parme Vous connaissez tous mon admiration sans borne pour Napoléon? Sachez que cela m'a conduit il y a une vingtaine d'années à me glisser parmi les hussards français à la bataille de Waterloo. Je voulais voir cet homme à la tête de son armée, faire partie de ses hommes et vivre un de ses exploits. Quand un général français s'est adressé à moi directement pour me demander ou j'avais pris mon cheval, j'ai eu peur d'être démasqué, je pensais que ma dernière heure était peut être arrivée. Le fait d'avoir répondu en italien et surtout le vacarme incessant ont permis de clore notre éc...

« Contrairement aux hussards qui étaient indifférents à leurs supplications et même heureux d'une telle victoire, je m'appliquais à éviter de piétiner ces pauvres malheureux en habit rouge.

J' étais écœuré, horrifié par ce spectacle et ne savais plus quelle attitude adopter.

Je galopais, galopais pour m'éloigner le plus vite possible.

J'étais comme un spectateur impuissant qui assiste à une mise à mort effroyable. C'est un maréchal des logis qui m'a sortit de ma torpeur en m'ordonnant de m’arrêter de galoper et de me joindre aux autres hussards restés à l'arrière.

Il était furieux et j'avoue qu'il avait raison de me traiter de ''blanc bec''car je n'arrivais pas à surmonter la vision de ces milliers d' hommes blessés, moribonds et agonisants.

J'étais dans un état second, livide, incapable de reprendre mes esprits. Je savais pourtant qu'en participant à une guerre, je verrai des atrocités.

Je pensais que je pouvais y faire face mais cela était hors de mes possibilités.

J'étais épouvanté et consterné par le comportement des hussards qui non seulement restaient de marbre face aux anglais qui les suppliaient de leur venir en aide, ne les voyaient pas en tant qu’être humain à terre souffrant le martyr et épouvantés à l'idée d’être achevés par les sabots de nos chevaux mais en plus, les hussards paraissaient heureux, ils riaient et criaient de joie. Je n'arrivais pas et je n'arrive toujours pas à comprendre un tel détachement face à la souffrance humaine même s'il s'agit de celle de nos ennemis.

Que nous soyons tous soulagés et contents d'avoir gagnés était normal mais cette victoire était chère payée par le nombre de victimes et surtout cette guerre avait ôtée aux hussards français leur humanité, leur dignité.

Après vingt ans, les plaintes de ces soldats anglais continuent à me hanter, leurs cris d'effroi résonnent toujours dans ma tête et je me demande encore comment nous en avons pu en arriver là.

Seul, l'admirable maréchal Ney s'est montré en colère et n'a pas accepté le comportement de ses troupes.

Je me rappelle qu'il réprimandait ses généraux d'avoir laissé agir ainsi les hussards français.

Il a même ordonné que les survivants soient secourus, soignés et faits prisonniers.

Il tenait à ce que l'armée française soit et reste en toutes circonstances irréprochable et ne se laisse pas aller à des actes de barbarie en piétinant des hommes à terre.

Elle devait rester digne et porter secours aux survivants quels qu'ils soient.

Grâce à lui, mon respect pour l'armée française est resté intact.. »

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