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Tunisie (littérature)

Publié le 20/05/2019

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Tunisie (littér.)

 

• Les écrivains français. En Tunisie comme en Algérie, des voyageurs, des écrivains, des savants ont publié des œuvres de fiction et des essais sur le pays. Il existe une certaine image de la Tunisie dans les lettres françaises, aussi bien chez Flaubert que chez Maupas-sant, Isabelle Eberhardt, André Gide, Charles Géniaux [le Choc des races, 1922), Georges Duhamel [le Prince Jaffar, 1924), Vignaud (la Maison du Maltais, 1926) ou encore Boussinot (les Meskines, 1930). On retrouva les traces des Carthaginois et des Romains, on parla du mélange des races, on typa les gens : le Juif, le Maltais, l'Arabe, le colon. L'épopée des Bat' d'Af' versa dans le mythe ; néanmoins, on sut aussi voir la réalité tunisienne avec sympathie. De Marius Scalési reste un poème des plus profonds (Poèmes d'un maudit, 1923), et la Tunisie attire toujours les romanciers.

• Les écrivains tunisiens. La littérature tunisienne est écrite d'abord et surtout en langue arabe. Toutefois, depuis les années 1920, surtout dans la communauté juive tunisienne, un certain nombre d'auteurs ont publié en français contes, récits, romans : Vitalis Danon, Benattar (le Bled en lumière, 1923), Ryvel (La hara conte, 1929 ; l'Enfant de l'oukala, 1931), Claude Bénady (les Remparts du bestiaire, 1955). Albert Memmi, vivant à Paris, a fait une entrée très remarquée en 1953 avec son roman d'inspiration autobiographique, la Statue de sel, suivi d'autres romans et d'essais (Agar, 1955 ; Portrait du colonisé, 1957) sur l'homme dominé et la condition du juif. Les Tunisiens musulmans ont publié des poèmes (Mustapha Kourda, Ahmed

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