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ZOLA & MAUPASSANT: DEUX REGARDS SUR LA SOCIÉTÉ

Publié le 31/12/2019

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zola

■ La vision de Zola

Zola a lu Balzac et le grand article que lui a consacré Hippolyte Taine dans ses Nouveaux Essais de critique et d’histoire. Le critique loue le romancier d’avoir montré avec justesse le rôle joué par l’argent et Paris dans la société nouvelle :

« La démocratie instituée et le gouvernement centralisé y ont appelé tous les ambitieux et enflammé toutes les ambitions. L’argent, la gloire, le plaisir, préparés et amoncelés, y sont une curée après laquelle s’acharne une meute de désirs insatiables exaspérés par l’attente et la rivalité. Parvenir ! Ce mot inconnu il y a un siècle, est aujourd’hui le souverain maître de toutes les vies. »

Telle est la vision de la société que donne Zola, une vision darwinienne où les plus forts triomphent dans une lutte terrible avec les faibles. La Curée, Le Ventre de Paris, Au Bonheur des Dames, Germinal donnent de bons exemples parmi d’autres de ce déchaînement des appétits et des ambitions, de cette « soif de jouir, par la pensée surmenée et par le corps surmené ».

Comment Zola procède-t-il ?

L’ancrage dans le réel

Le sous-titre qu’il a donné à sa fresque, Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire, montre sa volonté d’ancrer ses romans dans une période historique précise. Il fait de nombreuses allusions à des événements historiques et sociaux. Mais, il faut le souligner avec force, il n’hésite pas à commettre des anachronismes pour souligner, par exemple, un effet ou imposer sa vision de la société. Ainsi lorsqu’il définit dans ses notes préparatoires l’espace de Gervaise et songe au chapitre XII du roman, il note : « Gervaise, “en raccrochant”, va de l’abattoir (qui n’existe plus, mais je pourrai le laisser) à l’hôpital. »

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« • La vision de Zola Zola a lu Balzac et le grand article que lui a consa­ cré Hippolyte Taine dans ses Nouveaux Essais de cri­ tique et d)histoire.

Le critique loue le romancier d'avoir montré avec justesse le rôle joué par l'argent et Paris dans la société nouvelle : « La démocratie instituée et le gouvernement centralisé y ont appelé tous les ambitieux et enflammé toutes les ambitions.

L'argent, la gloire, le plaisir, préparés et amoncelés, y sont une curée après laquelle s'acharne une meute de désirs insatiables exaspérés par l'attente et la rivalité.

Parvenir! Ce mot inconnu il y a un siècle, est aujourd'hui le souverain maître de toutes les vies.

» Telle est la vision de la société que donne Zola, une vision darwinienne où les plus forts triomphent dans une lutte terrible avec les faibles.

La Curée, Le Ventre de Paris, Au Bonheur des Dames, Germinal donnent de bons exemples parmi d'autres de ce déchaînement des appétits et des ambitions, de cette « soif de jouir, par la pensée surmenée et par le corps surmené ».

Comment Zola procède-t-il? L'ancrage dans le réel Le sous-titre qu'il a donné à sa fresque, Histoire naturelle et sociale d)une famille sous le Second Empire, montre sa volonté d'ancrer ses romans dans une période historique précise.

Il fait de nombreuses allu­ sions à des événements historiques et sociaux.

Mais, il faut le souligner avec force, il n'hésite pas à commettre des anachronismes pour souligner, par exemple, un effet ou imposer sa vision de la société.

Ainsi lorsqu'il définit dans ses notes préparatoires l'espace de Gervaise et songe au chapitre XII du roman, il note : « Gervaise, "en raccrochant", va de l'abattoir (qui n'existe plus, mais je pourrai le laisser) à l'hôpital.

». »

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