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Gosset - Anthropologie - 04 -12 - 2010 Le médecin et la fin de vie Introduction La fin de vie évolue, de nouvelles données apparaissent au fil du temps.

Publié le 13/02/2014

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Gosset - Anthropologie - 04 -12 - 2010 Le médecin et la fin de vie Introduction La fin de vie évolue, de nouvelles données apparaissent au fil du temps. La mort de l'autre effraie, car nul ne peut être spectateur de sa propre mort. Epictète (50-125 av JC) : « ne sais-tu pas que la source de toutes les misères pour l'homme, ce n'est pas la mort, mais la crainte de la mort « Montaigne (1533 1592) : « philosopher, c'est apprendre à mourir «, lorsque l'on prend conscience de la réalité de la mort, on adopte un autre regard sur la vie. L'idée de la mort est écartée de notre quotidien aujourd'hui. Même si l'on va au cimetière pour l'enterrement, les rites, les signes extérieurs de deuil ont disparu : veillée funèbres, catafalques... La mort devient une perspective infiniment repoussée. Les conditions de la mort ont changé, la durée de vie moyenne augmente considérablement (78 ans pour les Hommes et 85 ans pour les Femmes), le taux de mortalité chute... L'amélioration des soins nous amènent vers une mort lente, progressive. On a de plus en plus de dépendance dans le cadre... ?? Le déplacement de la mort vers l'hôpital : 70% des décès ont lieu en institution. Ca épargne les familles, les proches, mais ça exclue la mort de notre environnement. L'être humain redoute le spectacle de la souffrance de l'autre, nous n'acceptons plus de souffrir Sujet d'aujourd'hui +++ dans l'actualité (Affaire Humbert) I. Les soins palliatifs ? Définition Médecine de fin de vie. Ils concernent les personnes atteintes d'une maladie incurable, au pronostic fatal à brève échéance, mais dans ces situations, on peut encore agir sur le confort physique du malade, ce qui va conditionner son état général, son confort psychique et sa communication. On a la possibilité de traiter les symptômes gênants : douleur, dyspnée (essoufflement), les nausées, l'anxiété, les escarres (ulcération chez un malade alité, au niveau du talon ou du sacrant). ? Juin 99 Première loi pour les soins palliatifs : elle définit les soins palliatifs : ils sont inclus dans le code de SP : « soins actifs et continus, pratiqués par une équipe interdisciplinaires, en institution ou à domicile, ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade, et à soutenir son entourage « Code de déontologie, art. 38 « Le médecin doit accompagner le mourant jusque ses derniers moments, assuré par des soins et des mesures appropri&e...
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« Code de déontologie, art.

38 « Le médecin doit accompagner le mourant jusque ses derniers moments, assuré par des soins et des mesures appropriées la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage » Art.

38 : « le médecin ne peut provoquer délibérément la mort ! »  définition des soins palliatifs : accès pour tous, c’est un droit. Obligation d’inscrire ces soins palliatifs dans un schéma d’organisation sanitaire (SROS), mis en place de ces soins dans les établissements de santé publics et privés.

Dès cette date, instauration d’un congé d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

Un proche peut demander ce congé sans solde.

3 mois maximum, l’employeur ne peut le refuser.  4 Mars 2002 : Loi Kouchner, loi sur les Droits du Malade. Rajout d’éléments en insistant sur la lutte contre la douleur : toute personne a le droit de recevoir des soins pour la lutte contre la douleur.

Douleur prévenue, prise en compte et traitée. Tout médecin doit acquérir des connaissances en matière de douleur, de soins palliatifs, sur l’angle thérapeutique ET relationnel.  22 Avril 2005 On doit identifier des lits de soins palliatifs, dans chaque service, il doit y avoir un référant de soin palliatif (Cancérologie, Hématologie).

Ces projets de soins doivent figurer dans le COM (Contrat d’Objectif de ??…) Ces lits doivent figurer dans les établissements pour personne âgées II. Notion d’euthanasie  Etymologie Eu : « Bien » Thanatos : « la mort » Euthanasie : « la bonne mort », le fait de bien mourir, une mort honorable  Suétone Décrit la mort d’Auguste, « Mort prompte et sans souffrance »  I av.

JC Ce sens s’impose « solution mortelle la moins pénible »  Mot qui disparait puis réapparait au XVII « Mort facile et douce, sans souffrance ». »

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