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TROUBLES ANXIEUX

Publié le 18/05/2012

Extrait du document

 

 

1-         Troubles anxieux : rappel

 

a-         données générales

 

i.                    Prévalence, épidémiologie et co-morbidités

 

Les troubles psychiatriques les plus fréquents

5 à 18% des enfants et adolescents

Plus fréquents chez les filles, sauf pour le TOC

14 à 39% ont une co-morbidité psychiatrique avec un autre trouble anxieux, une                    dépression, un THADA, un trouble des conduites

Risque d’évolution vers le refus scolaire et l’abus de substances

Sujets à risque :

                        Attachement insécure

                        Tempérament inhibé

            Pathologie parentale

           

ii.                  Evaluation

 

Évaluation clinique globale incluant l’anamnèse personnelle, familiale, scolaire, avec ou sans instruments diagnostiques semi structurés et échelles d’évaluation.

            Exclusion de :

prise de médicaments ou de toxiques (y compris la caféine)

hypoglycémie

hyperthyroïdie

trouble du rythme cardiaque

phéochromocytome

migraine

trouble épileptique

                       

iii.                Stratégie thérapeutique

 

            Guidance parentale, avec ou sans livre à donner aux parents (8, 85)

            Psychothérapie parents-enfant centrée sur l’attachement (57, 33)

            Psychothérapies familiales (66,82)

TCC : affirmation de soi, relaxation, contrôle respiratoire, techniques cognitives de gestion du stress et d’autocontrôle, exposition au stimulus phobogène, etc. (40,3). La participation des parents au traitement est recommandée (74,9). Des études soulignent l’efficacité de ces traitement (47, 48, 49, 27, 23, 80, 9, 99, 20, 92, 10, 86, 37, 61, 11, méta-analyse 46, pour le TOC 62, 73, 13,12).

            Psychothérapies analytiques (93, 44, 89, 67)

« 2 Les troubles anxieux sont à distinguer de peurs ou inquiétudes développementales par l’intensité de la détresse ressentie, les réactions d’évitement et l’atteinte du fonctionnement adaptatif du sujet et parfois de sa famille.

i.

Trouble angois se de séparation (tableau 1, CIM-10) La séparation ou son anticipation provoquent une détresse importante parfois avec état de panique et signes somatiques (céphalées, vomissements, douleurs abdominales, signes cardio -vasculaires) , cauchemars.

(7) ii.

Troubl e panique et agoraphobie (tableau 2, DSM-IV ) Survenue brutale inattendue d’attaques de panique à caractère paroxystique durant environ 20 minutes.

Signes somatiques cardiorespiratoires, parfois neurologiques, digestifs, vasomoteurs.

Peur intense de mourir ou de devenir fou.

Agoraphobie souvent associée : anxiété de se trouver dans des endroits ou des situations où il serait difficile ou gênant de partir ou d’avoir une attaque de panique.

iii.

Trouble anxieux généralisé (TAG) ( tableau 3 , DSM-IV ) Préoccupation s importantes et incontrôlables par des situations ou des objets, avec signes somatiques, ruminations, difficultés d’endormissement.

iv.

Phobies spécifiques (tableau 4, DSM-IV ) Peur intense d’une situation ou d’un objet donnés ne présentant pas de danger.

v.

Phobie sociale (tableau 5, DSM-IV + mutisme sélectif CIM -10) Peur excessive et persistante lors d’exposition au regard d’autrui .

Le mutisme sélectif est considéré actuellement comme une forme de phobie sociale.

vi.

TOC (tableau 6 , DSM-IV ) Obsessions (pens ées faisant intrusion de façon répétée dans la conscience du sujet et dont il ne peut se débarrasser) et compulsions (actes répétés visant à soulager son anxiété et qui interviennent en réponse aux obsessions), souvent repérés par la lenteur conséquente du sujet dans les activités.

Le TOC est classé par l’OMS comme l’une des 10 maladies les plus invalidantes dans le monde.

Prévalence : 3-4% des enfants et des adolescents.

Certains TOC résistants aux traitements et certains tableaux de la maladie de Gilles de la Tourette peuvent résulter d’un PANDAS (Pediatric Autoimmune Neuropsychiatric Disorders Associated with Streptococcal infections).

Les symptômes sont alors une forme atténuée et modifiée de la chorée de Sydenham (due à une réaction croisée entre les anticorps antistreptococciques bêta -hémolytiques du groupe A et les protéines des noyaux de la base chez certains patients avec un HLA les rendant vulnérables).

vii.

PTSD. »

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