Devoir de Philosophie

Devoir maison Latin : Satiricon, Pétrone

Publié le 09/03/2020

Extrait du document

Devoir maison Latin Satiricon, Pétrone 1) Analyse du texte : Connu de son vivant comme étant un familier de l’empereur Néron, Pétrone (Petronius Arbiter), mort en 65, composa le Satyricon . Cette œuvre est un long roman picaresque dont il ne reste que quelques extraits. Ce roman raconte les aventures douteuses de deux jeunes hommes, Encolpe et Ascyltos, qui errent dans les bas-fonds du Sud de l’Italie, et à Rome. Au cours du banquet de Trimalcion, un affranchi romain, un des invités, Nicéros, raconte une histoire effrayante. Le passage que nous allons étudier ici est le moment où Nicéros, afin de distraire les convives, décide de narrer une histoire de loup-garou. Trois extraits, qui sont des traductions du texte original nous sont proposés. De nombreuses similitudes sont présentes, nous les aborderons au fil de cet écrit. Nous allons dans un premier temps voir quelles sont les réactions du narrateur face à la transformation. Puis dans un second temps, nous essayerons de comprendre quels sont les intérêts d'un récit d'être rédigé à la première personne. Pour finir, nous verrons comment le narrateur nous fait systématiquement osciller entre le doute et l'adhésion au récit. Tout d'abord, les réactions du narrateur dans chacun des textes face à la transformation sont presque similaires. Plusieurs détails et éléments des textes permettent de dire qu'i...

« 1.

2) Vers la traduction : C'était un soldat, et costaud comme Orcus.

Nous mettons les voiles au moment où le coq chante, la lune éclairait comme le soleil à midi .

Ne croyez pas que je blague.

Pour me faire inventer ça, personne ne pourrait me payer assez cher.

Je continue.

Une fois changé en loup, il commença à retentir des hurlements et s'enfuit dans les bois.

Moi au départ je ne savais pas où je me trouvais.

Impossible d'être plus mort de trouille que moi.

J'ai toutefois dégainé mon glaive, et j'ai abattue les ombres les plus épaisses que je trouvais jusqu'à ce que je sois arrivé dans la ferme de mon amie.

J'y suis entré, comme un spectre, j'ai bien failli crever, la sueur me dégoulinant dans la raie des fesses, les yeux morts, c'est un miracle que je m'en sois remis.

Ma Mélissa s'étonne que j'ai voyagé si tard et me dit : « Si tu étais arrivé avant, au moins tu nous aurais aidés.

Un loup est entré dans la ferme.

Tout le troupeau, il les a saignés, un vrai boucher.

Quand même il a pu s'enfuir il ne doit pas guère s'en vanter parce qu'un esclave à nous lui a coupé le cou avec une lance ».

Quand j'ai eu entendu ça, je n'ai pu fermer l’œil, et dès que le jour a été haut je me suis carapaté chez notre maître Gaius, aussi vite que le bistrotier à qui on avait fauché ses fringues.

Arrivé à l'endroit où les vêtements s'étaient changés en pierres je n'y ai trouvé que du sang ) Mais quand j'arrivai à la maison (…).

… et après ça je n'ai jamais pu manger de pain avec lui, même si on m'avait tué.

1 - Apoculamus nos circa gallicinia ; luna lucebat tanquam meridie.

Apoculamus → apoculo, as, are ( 1ère personne du pluriel, présent de l'indicatif ) = nous mettons les voiles. Gallicinia → gallicinium, ii, neutre ( accusatif pluriel ? ) = Au moment où le coq chante. Luna (+ lucebat ) → luna, ae, féminin ( Nominatif singulier ) = la lune. Lucebat → luceo, es ,ere, luxi ( 3ème personne du singulier, imparfait ) = éclairait. Tanquam meridie → Tamquam sol in meridie Tamquam = Comme Meridie → meridies, ei, féminin = milieu du jour ( midi ) Sol → sol, is, masculin = le soleil 2- Sed, quod coeperam dicere, postquam lupus factus est, ululare coepit et in silvas fugit.

Ego primitus nesciebam ubi essem; deinde accessi, ut vestimenta ejus tollerem : illa autem lapidea facta sunt.

Postquam = après que lupus → lupus, i, masculin ( nominatif singulier ) = le loup. Factus → facio, is ,ere feci, factum ( nominatif singulier ) = faire ( traduit par changé ) Est → sum, es, esse, fui ( 3ème personne du singulier, présent de l'indicatif ) = est ( pas traduit ) ululare → ululo, as, are, avi, arum ( infinitif présent ) = hurler, retentir des hurlements coepit → coepio, is, ere ( 3ème personne singulier, présent de l'indicatif ) = commencer. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles