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La Maât, ordre cosmique et solidarité

Publié le 20/10/2013

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Qui n'a jamais entendu parler de Maât, la déesse de la justice, fille de Rê ? Qui ne connaît pas ces représentations du jugement du défunt, dont la conscience devait être aussi légère que la plume de la déesse ? Maât était cependant plus qu'une divinité. C'était aussi une loi, une force immuable : la maât.

« vifier, dieux et défunts n'au­ raient jamais eu la force né­ cessaire pour mener leur in ­ lassable guerre ! Tous les êtres vivants de l'univers étaient donc liés dans un sys ­ tème d'interdépendance : sans les divinités, le monde des hommes ne pouvait sur­ vivre aux assauts du chaos ; sans les hommes, les divinités ne disposaient pas des forces nécessaires.

Telle était la maât.

Maât et société C e principe d'interdépen­ dance avait une applica­ tion à l'intérieur de la société humaine.

Image du cosmos, l'État pharaonique était en effet considéré comme le ga­ rant de la bonne marche du monde.

Sa disparition aurait signifié un retour au chaos originel.

Pratiquer la maât, c ' était donc œuvrer dans le sens de la cohésion sociale.

Les hommes devaient ainsi avant tout s'écouter les uns les autres et respecter la hié ­ rarchie, sans laquelle l' ordre n 'est pas possible.

Le pu is ­ sant, de son côté, ne devait pas abuser de son pouvoir, car l'excès entra î nait aussi le désordre! C'est que la maât reposait avant tout sur la réciprocité : on devait agir pour celui qui avait agi.

Idée merveilleuse­ ment rendue en égyptien par l'expression « se souvenir d'hier », qui signifiait : savoir ce que les autres ont fait pour pouvoir agir en conséquence et au mieux.

« Une bonne action revien t à sa place d'hier, car il nous est com­ mandé : "Agis pour celui qui a agi, afin de l' engager à res ­ ter act i f." Cela signifie le re-. »

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