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Les trois jugements du mort

Publié le 21/12/2014

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JUGEMENT DES MORTS ET « MAÂT » Que ce soit avant tout la communauté qui déclare un mort « juste de voix » est conforme à la maât, qui sous-tend toute la civilisation égyptienne. Le plus sûr garant du maintien de la société par la cohésion et la solidarité est la peur qu'a le mort d'être désapprouvé par ses pairs. Les défunts ne prirent-ils pas garde dès l'Ancien Empire à faire figurer à l'entrée de leur tombe une biographie funéraire les montrant soucieux de la maât et donc attentifs au bien-être de la communauté ? Ces textes ont d'ailleurs largement inspiré une partie de la déclaration d'innocence du chapitre 125 du Livre des Morts. Les sagesses disent aussi que l'homme qui a vécu de façon injuste n'est pas reconnu par les siens et ne bénéficiera donc pas d'un traitement funéraire digne de ce nom. « L'avide n'a pas de fête », mais « n'a pas de tombe » non plus. Le mort souhaite en outre devenir un imakh auprès du grand dieu ou du roi, mais aussi des hommes ! Le terme imakh, loin de correspondre à la notion vague de « bienheureux » qu'on lui attribue traditionnellement, atteste en fait le statut bien concret d'un mort par la reconnaissance publique et dont on commémorera le nom longtemps. Cette commémoration étant, avec la perpétuation de la descendance, la survie posthume par excellence. Le jugement du mort est un des concepts funéraires les plus attirants de l'Égypte antique car il fait écho aux croyances des chrétiens sur la rétribution des actes. Célèbres sont ainsi les représentations de la pesée du coeur, lequel se devait d'être aussi léger qu'une plume ! Pourtant, cette idée du jugement est loin d'avoir été la seule à avoir cours en Égypte.

« JUGEMENT DES MORTS ET « MAÂ T » Que ce soit avant tout la communauté qui déclare un mort «juste de voix » est conforme à la maât, qui sous-tend toute la civilisation égyptienne.

Le plus sûr garant du maintien de la société par la cohésion et la solidarité est la peur qu'a le mort d'être désapprouvé par ses pairs .

Les défunts ne prirent-ils pas garde dès l'Ancien Empire à faire figurer à l'entrée de leur tombe une biographie funéraire les montrant soucieux de la maât et donc attentifs au bien-être de la communauté ? Ces textes ont d'ailleurs largement inspiré une partie de la déclaration d'innocence du chapitre 125 du Livre des Morts .

Les sagesses disent aussi que l'homme qui a vécu de façon injuste n'est pas reconnu par les siens et ne bénéficiera donc pas d'un traitement funéraire digne de ce nom .

« L'avide n'a pas de fête », mais « n'a pas de tombe » non plus .

Le mort souhaite en outre devenir un imakh auprès du grand dieu ou du roi, mais aussi des hommes ! Le terme imakh, foin de correspondre à la notion vague de « bienheureu x » qu'on lui attribue traditionnellement, atteste en fait le statut bien concret d'un mort par la reconnaissance publique et dont on commémorera le nom longtemps .

Cette commémoration étant, ave c la perpétuation de la descendance , la survie po sthume par excellence .

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