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Biographie d'ANTISTHÈNE

Publié le 28/06/2009

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Né à Athènes (vers 444-365 av. J.-C). Il fut le disciple de Gorgias, puis de Socrate, et il fonda l'École cynique. Il n'y a pas d'idée générale et toute connaissance scientifique est impossible. La vertu est le bien suprême ; l'homme est libre dans la mesure où il parvient à vaincre ses passions et ses besoins ; alors, il se rapproche des dieux. Il faut rechercher la peine, l'effort, la fatigue. On arrive ainsi à la sagesse. L'erreur ni le péché n'atteignent le sage ; les devoirs lui sont inconnus. Il « vit en société avec soi-même «, indifférent, et ses actions sont bonnes, puisqu'il est détenteur de la vertu, Diogène fut son principal disciple.

« Antisthène (~440–336 av.

J.-C.) La sagesse par le renoncement Après avoir suivi les cours de Gorgias et fréquenté Prodicos et Hippias, Antisthène devient l'élève de Socrate.

D'origine très modeste, sa naissance est objet de méprise, raison pour laquelle il dédaigne les richesses et se moque des Athéniens de pure souche. Brouillé avec Platon qu'il brocarde, il assiste aux derniers instants de Socrate.

Il fréquente le gymnase du Cynosargue (« le chien blanc ») et s'entoure de la classe la plus méprisée.

Il y fonde l'école cynique (« comme un chien ») peut-être en raison du lieu où il professait. Vous avez dit cynique ? Le mot est formé sur « chien » en grec. De son oeuvre ne reste que quelques fragments dont certains de son livre principal Héraclès , modèle du héros du travail, de la peine, qui seul mérite d'être imité.

Les Anciens admirait son style qu'ils comparaient (exagérement) à celui de Platon.

Aristote fi t son procès dans la Métaphysique (V, 1024, b 32) . L'individu en perspective « Je vois bien tel ou tel cheval, mais je ne vois pas la chevalité ! » Antisthène. Les idées, les cyniques s'en moquent .

L'homme est ce qu'il est : un homme.

Tout ce qu'on rajoute est inutile : les sciences ne servent à rien, au point que le philosophe convainquait ses élèves de ne savoir ni lire ni écrire.

Antisthène est célèbre pour un paradoxe inspiré des Éléastes : A est A : c'est vrai, mais cela ne vaut pas la peine d'être dit ; A est B là où B n'est pas A et cela doit être nécessairement faux : donc la philosophie est inutile.

En morale, seuls importent le détachement et une parfaite indépendance envers les choses, les hommes, l'opinion.

Il n'aspire à chercher l'amitié que de ceux qui lui ressemblent et n'accepte de venir au secours que de ceux qui aiment et cherchent la vertu non par l'étude, mais par l'exercice, dans un effort constant. Le chien pour modèle Les cyniques veulent imiter le « meilleur ami de l'homme » : ils mangent et font l'amour en public, vont nu-pieds, dorment à même la terre ; ils vont jusqu'à considérer l'absence de pudeur nettement supérieure à la modestie.

Comme les chiens, ils savent reconnaître leurs amis, aboyer contre les fâcheux.

Ils vont vêtus de haillons, portent un bâton, une pauvre besace, mangent ce qu'ils trouvent.

Le seul lien qui vaille est l'amitié, l'amour est un piège, les affaires publiques sont une abomination .

À un jeune homme qui lui demandait conseil pour se marier, Antisthène répondit : « Si la femme est belle, elle te sera infidèle ; si elle est laide, tu le payeras cher.

» Antisthène serait mort en refusant le poignard que lui tendait Diogène, cherchant, disait-il, à se délivrer non de la vie, mais des douleurs de la maladie.. »

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