Calculer est-ce penser
Publié le 21/03/2004
Extrait du document
L'homme n'est
qu'un roseau, le plus faible des roseaux,
mais c'est un roseau pensant. (Pensées)
On retrouve
dans cette phrase le thème pascalien de la
misère de l'homme, faible comme un roseau
parce que mortel, et de la grandeur de
l'homme parce qu'il dispose de la raison.
- Par ailleurs, l'histoire de la philosophie comme exercice de la réflexion
nous 'enseigne l'impossibilité, pour la pensée, d'aboutir à une solution
définitive (rumeur traditionnelle: les philosophes se contredisent ou sont
au moins en désaccord entre eux - et ce depuis l'opposition Platon-Aristote).
- Pire: certains philosophes (Kant par exemple) considèrent que les errances
de la pensée (en métaphysique) doivent trouver un terme et qu'il convient de
donner à la pensée une rigueur dont elle était privée (pour «sauver» la
métaphysique, on l'établit alors sur des «postulats », ceux de la raison
pratique).
II. AVANTAGES DU CALCUL
- Il a pour lui la force du développement logique.
- C'est-à-dire qu'il commence par définir:
* les règles auxquelles il obéira;
* les symboles qu'il utilisera.
- Son vocabulaire et sa syntaxe sont ainsi beaucoup plus stricts que ceux de
la langue ordinaire, dont le penser est toujours obligé de se servir.
- Etant ainsi défini a priori (au sens kantien), le calcul rompt avec
l'intuition (le sens intuitif des mots). Il ne vaut que par sa forme.
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