L'Organum d'Aristote
Publié le 24/08/2006
Extrait du document
«
Vous avez dit syllogisme ?
Il s'agit d'un raisonnement déductif tel que, de deux propositions initiales appelées
prémisses (une majeure et une mineure), une troisième (nommée « conclusion ») est logiquement
tirée en ce qu'elle y était implicite.
Le syllogisme consiste à vérifier l'appartenance d'un prédicat
(majeur) à un sujet (mineur) par l'introduction d'un terme, intermédiaire
(moyen terme) qui est tel que le majeur s'attribue à lui
et qu'il attribue lui-même au mineur.
Le syllogisme règle (dit « en Barbara »)
Tout B est A proposition majeure
Tout C est B proposition mineure
Tout C est A conclusion (nécessaire)
A est le majeur, C le mineur, B le moyen terme
Ces enchaînements « nécessaires » peuvent sembler futiles, mais
ils permettent de passer « d'un savoir universel, donc en puissance,
à un savoir particularisé, donc actuel, s'il est vrai que l'universel
est le particulier en puissance »18.
Dans les Seconds Analytiques , Aristote énonce le principe selon
lequel tout raisonnement repose sur des connaissances préexistantes
(soit des réalités existantes, soit des définitions).
Il précise
des notions telles que : la définition, la thèse, l'axiome, l'hypothèse…,
et distingue la science universelle, qui procède par propositions
nécessaires, de l'opinion qui a pour objet le contingent.
La connaissance scientifique s'acquiert par la raison intuitive.
Il
affirme que l'induction permet de parvenir à la connaissance des
principes.
Vous avez dit induction ?
Méthode d'analyse qui va du particulier au général.
Les Topiques
Dans ces huit livres , Aristote prend en considération le probable :
la discussion ne cherche pas ici la vérité en elle-même, mais
à convaincre.
Enfin, les Réfutations sophistiques réfutent les
raisonnements des sophistes en insistant sur les vices internes..
»
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