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Peut-il exister une recherche désintéressé de la vérité ?

Publié le 29/03/2005

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Ce combat parcourt toute l'histoire de la pensée qu'elle soit philosophique ou scientifique. Nous savons par exemple que les sciences dites humaines sont appelées précisément ainsi parce que leur caractère objectif est soumis à caution. Toute découverte dans les sciences humaines doit être interprété, doit passer par le filtre de la subjectivité pour advenir à la lumière. Nietzsche disait dans son texte intitulé Par de-là le Mal et le Bien, que non seulement la vérité est d'un caractère aléatoire mais que les philosophes ne s'y connaissaient pas dans la vérité et il ajoutait « et si la vérité était femme ?». Or selon Nietzsche, les philosophes ne s'y connaissent pas dans les femmes et par extension dans la vérité. Ceci sans parler de ce que disait le sophiste Protagoras « à chacun sa vérité », ce qui signifie qu'il n'y a de vérité que selon la capacité à la dire et que tout vérité est soumise à la force, au pouvoir de celui qui est capable de l'imposer. Ainsi une recherche de la vérité demeure une véritable aporie.   Deuxième partie : le vrai et le faux.   Paradoxalement, il n'y a de vérité que par rapport à son contraire.

L’un des textes majeurs du philosophe Malebranche s’intitulait, La Recherche de la vérité, par cela il entendait traiter la vérité comme quelque chose qui ne va pas de soi puisqu’il faut la rechercher. Quelle est la nature de la vérité, de quoi est-elle faite ? Qu’est-ce qui fait qu’elle nécessite une approche particulière que l’on peut appeler une recherche ? À quelle condition, une pareille recherche demeure-t-elle possible ? Existe-t-il une relation entre la vérité et la recherche la concernant ? Ces questions sont au cœur de la démarche malebranchienne.

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