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Les principes de la raison sont-ils immuables ?

Publié le 19/03/2004

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Les principes de la raison, valables à l'échelle de la connaissance naturelle de nos sens, ne valent plus à l'échelle de l'astronomie et de la microphysique moderne. Il faut, pour connaître le monde tel que la science le révèle, procéder à une véritable mutation intellectuelle et recourir à d'autres principes. L'extension de notre connaissance du monde a commencé dans le sens de l'infiniment grand : au début du XVIIe siècle, les astronomes ne connaissaient que quelques milliers d'étoiles. Deux cents ans plus tard, ils découvraient la voie lactée et tentaient de déterminer ses dimensions et de dénombrer ce fourmillement stellaire. Aujourd'hui, après un autre demi-siècle, on estime à plusieurs milliards le nombre des étoiles qui la composent et on connaît une soixantaine de galaxies analogues dont les plus éloignées sont à plus de cinq cents millions d'années-lumière. Dans le sens de l'infiniment petit, le progrès est plus récent, mais il a été plus rapide encore. On a précisé l'extrême petitesse de l'atome, dont les philosophes grecs avaient eu la première idée, puis on a découvert que ce corpuscule prétendu simple et insécable constituait un édifice comparable au système solaire. B. La conception dialectique de la raison. - Pour comprendre ce monde qui nous révèle sa science, il ne suffit pas des manières de penser qui réussissent à expliquer les phénomènes immédiatement accessibles à nos sens : la géométrie euclidienne et la physique de NEWTON ne valent plus dans l'univers en expansion que conçoivent les astronomes contemporains; les corpuscules élémentaires qui constituent l'atome échappent au déterminisme, considéré jusqu'ici comme une conséquence rigoureuse du principe de raison suffisante.

« cadres, prenant en même temps conscience d'elle-même.

Bien plus, LEVY-BBUHL, qui avait d'abord conclu de sesobservations au caractère évolutif des principe», est revenu de ses affirmations premières : « Du point de vuestrictement logique, écrivait-il dans ses Carnets, en 1938, une année avant «a mort, aucune différence essentiellen'est constatée entre la mentalité primitive et la nôtre...

la participation même n'implique rien qui, par essence, soitincompatible avec le principe de contradiction ». »

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