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Sommes-nous responsables de nos passions ?

Publié le 27/02/2004

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PASSION (lat. passio; de pati, supporter, souffrir)

Gén. La passion se définit en s'opposant d'abord à l'action (tel est son sens premier), puis à la raison (sens plus tardif). L'acception courante du terme désignant un attachement dominant (comme dans l'expression « la passion du jeu ») évoque encore l'idée d'une dépendance dont on pâtit davantage qu'on ne la choisit et qui peut être déraisonnable. Phi. En grec pathos, opposé à action. Chez Aristote, une des dix catégories, qui désigne l'accident consistant à subir une action. De même, au xvii' siècle, les passions comprennent tous les phénomènes passifs de l'âme. Ainsi, pour Descartes, les passions de l'âme sont les mouvements qui se produisent en elle quand, « touchée du plaisir ou de la douleur ressentie dans un objet », elle le poursuit ou s'en éloigne. La passion s'oppose plus précisément à la raison dès lors qu'à partir du xviiie siècle on la définit comme une tendance assez puissante pour dominer la vie de l'esprit. Ainsi, pour Kant, les passions relèvent de la faculté de désirer et sont des « tendances qui rendent difficile ou impossible toute détermination de la volonté par des principes ».

RESPONSABILITÉ (lat. respondere, répondre)

Gén. Capacité à répondre de ses actes. Dr. On distingue la responsabilité civile ou obligation de réparer, selon les termes de la loi, un dommage causé à autrui (par soi-même, par une personne qui dépend de soi, ou par un animal ou une chose qu'on a sous sa garde), de la responsabilité pénale qu'encourt celui qui peut être tenu de subir une peine pour un crime ou un délit engageant sa responsabilité morale. Mon La responsabilité morale est la condition sine qua non de toute obligation dans la mesure où elle suppose l'autonomie d'un sujet conscient de ses actes, capable d'en donner les motifs si bien qu'il doit en assumer les conséquences. Pour devoir, il faut pouvoir se déterminer par soi-même.

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