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Suffit-il d'avoir de vraies idées pour bien penser ?

Publié le 27/02/2005

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La connaissance par Idées est à la connaissance par concepts ce que la perception sensible est à l'illusion, ou ce que la croyance est à la supposition. Enfin, plus nous approchons le domaine des Idées, plus nous approchons l'être et la vérité, connaissance, être et vérité se fondant en une seule et même réalité dans la lumière de l'Idée suprême du Bien. Dans l'allégorie de la caverne, les ombres projetées sur la paroi sont les apparences dégradées des figurines : celles-ci sont les objets perçus, tandis que celles-là sont les illusions. L'intérieur de la caverne symbolise le monde sensible avec ses deux degrés de connaissance : la perception et la conjecture. Le monde intelligible, accessible à celui qui fait l'effort de se détourner du sensible, est symbolisé par l'extérieur de la caverne : les Idées sont les choses réelles, et le soleil est l'Idée unique du Bien, qui donne consistance et réalité à toutes les autres. Les problèmes posés par la théorie des Idées Dans le Parménide, Platon a dressé lui-même toutes les objections possibles à sa théorie des Idées. Transcendantes à la réalité sensible, il ne faut pas supposer que les Idées sont "plus réelles" que la réalité : la "Chevalité" n'est pas plus réelle que le cheval. C'est bien le cheval que je perçois réellement, et non pas l'Idée de la "Chevalité". Bien que transcendantes, ces Idées ne sont pas non plus posées tout à fait en dehors de la réalité, car on ne saurait comment elles donnent l'être essentiel à toutes les choses réelles. Il faudrait supposer à l'infini une série d'idées intermédiaires qui rendraient compte d'une participation fort lointaine et obscure.

L’idée vient de idea, c’est-à-dire ce qui est vu, l’idée est plus essentiellement ce par quoi la pensée se rapporte au réel. Elle est un outil nécessaire pour la pensée et pour la connaissance, puisque elle est ce médium nécessaire par quoi nous accédons au monde, et rendons celui-ci intelligible. . L’idée apparaît avant tout comme une entité immuable, ce qui sans quoi la connaissance serait soumise à un perpétuel changement. Elle est donc ce qui existe indépendamment du sujet pensant, et ce qui donne aux choses leur réalité. A cet égard, l’idée vraie doit être saisie par l’intellect pour que se produisent an l’âme la pensée et la connaissance véritable. Seulement, suffit-il qu’existent de telles entités pour que ait lieu la véritable pensée. Ne faut-il pas plutôt et avant tout que la pensée organise ces idées, qu’elle distingue dans ce que nous nous représentons ce qui est claire et ce qui est distinct. C’est donc que l’activité du sujet pensant prime avant tout. En ce sens se fier à l’idée ne suffit pas à élaborer une véritable pensée ou connaissance. Il faut que la pensée se confronte à l’expérience pour qu’elle élabore des concepts valides, et qu’elle ne tombe pas dans d’insolubles contradictions. En ce cas l’idée ne jouera le rôle que de principe  régulateur.

« s'éloigne de cette Idée, plus la connaissance s'obscurcit.

De cette corrélation stricte entre l'ordre de l'être et l'ordredu connaître s'ensuit toute une série de rapports : les Idées sont aux objets mathématiques ce que les chosessensibles sont à leurs apparences fugitives et imparfaites.

La connaissance par Idées est à la connaissance parconcepts ce que la perception sensible est à l'illusion, ou ce que la croyance est à la supposition.

Enfin, plus nousapprochons le domaine des Idées, plus nous approchons l'être et la vérité, connaissance, être et vérité se fondanten une seule et même réalité dans la lumière de l'Idée suprême du Bien.

Dans l'allégorie de la caverne, les ombresprojetées sur la paroi sont les apparences dégradées des figurines : celles-ci sont les objets perçus, tandis quecelles-là sont les illusions.

L'intérieur de la caverne symbolise le monde sensible avec ses deux degrés deconnaissance : la perception et la conjecture.

Le monde intelligible, accessible à celui qui fait l'effort de sedétourner du sensible, est symbolisé par l'extérieur de la caverne : les Idées sont les choses réelles, et le soleil estl'Idée unique du Bien, qui donne consistance et réalité à toutes les autres. Les problèmes posés par la théorie des Idées Dans le Parménide, Platon a dressé lui-même toutes les objections possibles à sa théorie des Idées.

Transcendantesà la réalité sensible, il ne faut pas supposer que les Idées sont "plus réelles" que la réalité : la "Chevalité" n'est pasplus réelle que le cheval.

C'est bien le cheval que je perçois réellement, et non pas l'Idée de la "Chevalité".

Bien quetranscendantes, ces Idées ne sont pas non plus posées tout à fait en dehors de la réalité, car on ne sauraitcomment elles donnent l'être essentiel à toutes les choses réelles.

Il faudrait supposer à l'infini une série d'idéesintermédiaires qui rendraient compte d'une participation fort lointaine et obscure.

Néanmoins, si ces Idées font l'êtreet l'essence de la réalité, elles ne sont pas en elle.

Ce n'est pas en ouvrant le ventre du cheval que l'on pourra ytrouver l'Idée de la "Chevalité".

Par ailleurs, dans la perspective de cette théorie, il semble difficile d'admettre, pourchaque être existant, une Idée propre et essentielle : peut-on raisonnablement parler d'une Idée du Poil, ou d'uneIdée de l'Ongle ? L'ordre des Idées et l'ordre des choses sont donc deux ordres bien distincts : l'ordre de l'intelligible,de l'immuable, de la vérité et de la perfection ; et l'ordre du sensible, du variable, de l'apparence et del'imperfection.

L'Idée est ce qui permet d'unir et de rassembler la diversité sensible des apparences, pour identifierl'essence des choses.

Chaque chose est "reconnue" intellectuellement grâce à une Idée, dont nous aurions uneconnaissance antérieure à l'expérience.

Avant d'être incarnée dans un corps, l'âme vivait dans le domaine des Idéesdont elle garde encore quelque réminiscence.

Savoir, ce n'est pas apprendre, mais se ressouvenir de cet ordreparfait du domaine intelligible à partir duquel seul nous "reconnaissons" la vérité.

Les Idées ne sont donc pas desobjets réels et matériels, mais des lois, des exigences, des valeurs qui permettent de débrouiller la confusion del'expérience sensible.

On peut donc dire qu'elles sont cause de tout ce qui est par leur présence spirituelle, àlaquelle nous accédons par un effort de retour en nous-mêmes, et en ce sens, source de toute connaissance vraiede ce monde sensible qui nous apparaît changeant et fugace lorsque nous le percevons par nos sens.

Leur présencespirituelle est celle qui introduit de la stabilité et de la consistance dans un monde qui ne cesse d'apparaître autrequ'il n'est, si nous ne nous en tenons qu'à ses apparences.

L'Idée, chose spirituelle, est donc ce par quoi chaquechose matérielle tient son être propre, durable, c'est-à-dire sa véritable essence.

La nécessité de la méthode Descartes oppose les idées claires et distinctes aux idées obscures etconfuses, les premières étant nécessairement vraies, car la clarté et ladistinction sont des catégories du vrai.

Une idée est claire lorsqu'elle est« présente et manifeste à un esprit attentif ».

Elle est immédiatementprésente à l'entendement, son contenu est donc directement perçu etaucune ombre ne subsiste en elle.

Le contraire de l'idée claire est l'idéeobscure dont le principe est pour Descartes le souvenir d'une idée que j'aieue.

Une idée distincte est une idée que nous distinguons de toutes lesautres idées, tous les éléments qui lui appartiennent sont présents à l'espritde telle sorte que nous ne risquons pas de la confondre avec une autre idée.Notre entendement étant naturellement droit, si nous avons une idée claire etdistincte d'une chose, cette idée est vraie elle correspond à ce qu'est lachose.

C'est en ce sens que l'objet de la méthode est celui-ci : « Toute laméthode réside dans la mise en ordre et la disposition des objets vers lesquelsil faut tourner le regard de l'esprit, pour découvrir quelque vérité.

Et nousl'observons fidèlement, si nous réduisons par degrés les propositionscomplexes et obscures à des propositions plus simples, et si ensuite, partantde l'intuition des plus simples de toutes, nous essayons de nous élever par lesmêmes degrés jusqu'à la connaissance de toutes les autres.

», Règles pour la direction de l'esprit , Règle 5. Tout l'objet du jugement consistera donc en la donation d'un assentiment quipossède toujours un double objet, à savoir l'objet ou le contenu de lareprésentation, mais aussi la représentation comme telle (comme suffisamment claire ou non).

Nous jugeons mal,quand nous nous contentons d'une représentation confuse, là où il est certain que cette représentation pourraitêtre rendue plus claire.En d'autres, l'idée vraie ne suffit pas selon Descartes, pour bien penser encore faut-il user de ses représentationsavec ordre c'est-à-dire avec méthode.. »

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