Devoir de Philosophie

Julius Robert von Mayer par Walther Gerlach Professeur à l'Université de Munich La loi de la conservation de l'énergie occupe dans les sciences de la nature une place particulière.

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

Julius Robert von Mayer par Walther Gerlach Professeur à l'Université de Munich La loi de la conservation de l'énergie occupe dans les sciences de la nature une place particulière. " Le premier qui a correctement saisi et exprimé la loi générale de la nature, disait Helmholtz dans une conférence faite à Königsberg en 1854, fut un médecin allemand, Julius Robert von Mayer, à Heilbronn, en 1842 ". Ce médecin était, quant à sa connaissance en physique, complètement autodidacte. Il est absolument certain que ni des réflexions méthodiques sur la physique, ni des travaux antérieurs, tels que ceux de Rumford sur la production de la chaleur de friction, n'ont eu la moindre influence sur le développement, pour ainsi dire spontané, de son " système de la physique ". C'est au cours de méditations physiologiques auxquelles il se livra peu après son doctorat en médecine, au cours d'un voyage à Surabaya (et qui, plus tard, se sont avérées erronées), que lui vint l'idée tout d'abord formulée dans cette forme vague : causa aequat effectum, nil fit ex-nihilo, nil fit ad nihilum. Mayer naquit le 25 novembre 1814 dans la petite ville wurtembergeoise de Heilbronn ; il était le troisième fils du propriétaire de la pharmacie " A la rose ". Dans sa première enfance, il avait été encouragé par son père à faire des expériences de physique et de chimie ; au lycée, il organisait des apparitions nocturnes de fantômes ; et toutes sortes de plaisanteries physiques ; il y était apprécié par ses " feux d'artifice d'idées ". Mais dès lors, l'alternance d'états d'enthousiasme exalté et de dépression trahissait chez lui un certain déséquilibre physique. En 1832, Mayer commença ses études de médecine à Tübingen. Carl Wünderlich, Wilhelm Roser et Wilhelm Griesinger, les " trois réformateurs souabes de la médecine ", étaient ses amis les plus proches. En même temps que Griesinger, qui devait devenir un psychiatre remarquable, il fut, en 1836, exclu de l'Université pour activité politique libérale, et n'obtint qu'en 1838 la permission de passer ses examens et d'être promu. Sa thèse sur le traitement du ténia par la santonine ne présente aucun intérêt. Depuis longtemps, il avait formé le projet d'aller, comme m&...

« par Walther Gerlach Professeur à l'Université de Munich. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles