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A-t-on besoin d'un maître pour penser ?

Publié le 27/02/2008

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Ainsi le maître, par cet éveil même du souvenir dans le disciple, l?écarte de lui-même, avec cette seule différence que le disciple, par ce retour sur soi, au lieu de découvrir qu?il savait la vérité, découvre sa non-vérité ; et pour cet acte de conscience il y a ceci de socratique que le maître, quel qu?il soit, fût-il même un dieu, n?est que l?occasion. » KIERKEGAARD, Miettes philosophiques.   Notre maître à penser nous permet de prendre conscience de notre illusion du savoir ou de notre ignorance. La découverte de la vérité est une souffrance dans la mesure où nous prenons conscience qu?elle nous manquait jusqu?alors.   Transition : Le maître possède bien un rôle dans le processus de la pensée. Il est l?occasion pour nous de découvrir notre ignorance en nous faisant accéder par nous-mêmes à la vérité.   Troisième partie : Avoir un maître pour s?en détacher.   3.1 Le dialogue permet le développement de nos dispositions.   « Si en effet on veut dégager quelque chose de la raison d?autrui, on ne peut le faire que dialogiquement, c?est-à-dire par les questions et les réponses que le maître et l?élève se feront réciproquement.

« Notre maître à penser nous permet de prendre conscience de notre illusion du savoir ou de notre ignorance. La découverte de la vérité est une souffrance dans la mesure où nous prenons conscience qu'elle nous manquaitjusqu'alors. Transition : Le maître possède bien un rôle dans le processus de la pensée.

Il est l'occasion pour nous de découvrir notre ignorance en nous faisant accéder par nous-mêmes à la vérité. Troisième partie : Avoir un maître pour s'en détacher.

3.1 Le dialogue permet le développement de nos dispositions.

« Si en effet on veut dégager quelque chose de la raison d'autrui, on ne peut le faire que dialogiquement, c'est-à-dire par les questions et les réponses que le maître et l'élève se feront réciproquement.

Par ses questionsle maître oriente le cours des pensées de son disciple, de telle sorte qu'il ne fait que développer les dispositions del'élève à certains concepts au moyen des cas qu'il lui propose (il est l'accoucheur de ses pensées).

» KANT,Doctrine de la vertu , §50.

Le maître est un guide qui n'impose pas sa pensée à son élève mais au contraire lui montre le chemin, à lui ensuite de l'emprunter. 3.2 « Sapere aude ».

« Penser par soi-même, signifie chercher la suprême pierre de touche de la vérité en soi-même (c'est-à-dire dans sa propre raison) ; et la maximede toujours penser par soi-même, c'est les Lumières.

[…] Se servir de sapropre raison ne signifie rien d'autre que de se demander soi-même en toutechose ce que l'on doit admettre : est-il opportun de faire du fondementd'après lequel on admet quelque chose, ou de la règle qui découle de cequ'on admet, un principe universel de son usage de la raison.

» KANT, Que signifie s'orienter dans la pensée ? Si le maître peut bien être un appui pour la pensée, il n'est qu'un appui.

L'essentiel selon Kant est de penser par soi-même, d'user de notrepropre raison et non de se soumettre aux pensées d'autrui. CONCLUSION Nous avons plus besoin d'un guide que d'un maître pour penser.

La difficulté résidant dans le sens que nous donnons à la notion de maître.

Biensouvent parler de maître sous-entend une relation de subordination, il s'agiraitalors de modeler notre pensée à l'image de celle de notre maître.

Or la penséen'est compatible avec l'idée de maître que si l'on redéfinit cette notion.

Lemaître n'est plus celui qui impose mais celui qui accompagne le processus de notre pensée.

L'individu pour bienpenser doit s'évertuer à penser par lui-même.. »

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