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La connaissance de l'action

Publié le 29/08/2012

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Mais poursuivons notre recherche dichotomique de la connaissance : elle nous acheminera à une définition de plus en plus suivie de ce terme. Nous avons rejeté le sens d'objet connu. Mais le fait de connaître se subdivise à son tour en constatation et compréhension, entendez : la connaissance comme fa'it de connaître les objets sans les interpréter et la connaissance en tant qu'effort d'interprétation des objets perçus. Ce dernier sens est à écarter car il fait la part trop belle à l'action et de plus il est par trop partiel et partial. On ne saurait assimiler dès l'abord le connaître au comprendre, qui est une fonction plus systématisée, plus évoluée, de la pensée. En assimilant le fait de connaître à l'acte de comprendre, on arrive à assimiler cet acte à l'action, qui serait la même opération, mais en plus général.

« l'un des deux termes exclu, de développer à l'infini les caractères de celui qui reste.

'En sorte que nous ne consi­ dérerons ni la théorétique pure, ou connaissance sans action, ni le pragmatisme intégral, ou action dépourvue de connaissance.

Reste à montrer les rapports de conjonc­ tion et de disjonction des deux termes : ce sera l'objet respectivement de la première et de la seconde partie.

Dans la dernière nous tenterons de rechercher le primat d'un des deux termes sur l'autre, avec autant d'objectivité qu'il sera possible, dans cette étude où si souvent la foi dans l'action ou dans la connaissance interdit tout usage de la bonne foi.

fr• Partie Unum et eus convertuntur -dit une formule classi­ que i en fait il est dans la nature de l'esprit d'unifier.

ta conjonction commence par l'unification intégrale: par­ tons de celle-ci, car aussi 'bien elle va nous plonger au coeur de notre problème.

Tou te connaissance est par essence action, pourrait-on dire : car ne suppose-t-elle pas l'acte par lequel nous connaissons ? Entendons-nous.

Des deux sens apparents du mot connaissance, l'un est actif, l'autre passif.

Le pre­ mier désigne le fait de connaître, le second le résultat de l'opération, c'est-à-dire l'objet connu.

Or ce dernier sens ne saurait nous convenir, car si nous l'adoptions il ne pourrait y avoir qu'un rapport d'exclusion totale avec l'action : l'objet connu implique une passivité complète, c'est une notion par définition même statique.

Aussi ne pourrait-on même pas comparer à l'action, la connais­ sance en tant que telle : elles n'auraient rien de commun.

Autre chose est de concevoir, de constater, de connaître, autre chose le concept, le constat, la connaissance.

Or. »

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