Devoir de Philosophie

Explication de texte

Publié le 13/11/2012

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Devoir de philosophie : Expliquer le texte d'Alain, extrait des Eléments de Philosophie. -1136657746900 Nous avons affaires ici à un passage tiré des Eléments de Philosophie d'Alain dans lequel celui-ci aborde le thème de la conscience et de l'inconscient, s'appuyant plus particulièrement ici sur l'inconscient. L'auteur cherche à démontrer que ce serait une faute de grossir le terme d'inconscient ; en d'autres mots, il ne faut pas chercher à faire de l'inconscient « un autre Moi « mauvais et manipulateur qui vivrait tapi en nous. Alain pose ici un problème, celui de savoir si l'inconscient devrait être considéré comme un autre moi. Nous pourrions en effet penser qu'une « entité « se cache en nous, un « mauvais ange « que nous pourrions apercevoir lorsque nous rêvons ou encore qui s'emparerait de nous lorsque nous disons faire des choses malgré nous. Mais Alain, ici contre cette pensée, cherche à montrer que l'idée d'un inconscient serait une excuse de l'homme pour lui permettre de se décharger des ses responsabilités et poser ses fautes sur cet « autre Moi «. L'inconscient peut-il finalement être considéré comme un « autre Moi « ? Pour répondre à cette question, Alain expose tout d'abord le fait que deux Moi ne peuvent pas exister en une même personne, puis que l'inconscient est une sorte d'échappatoire pour les hommes, et enfin que la pensée étant liée à la conscience, celle ci va à l'encontre de l'inconscient. Dès la première phrase de son texte, Alain affirme et veut imprégner les hommes d'une id&eac...

« BODIN 18/09/12 Anthony T le S 2 En second lieu, Alain nous explique que trop utiliser ou qu’abuser du terme d’inconscient pourrait être dangereux.

En effet, si l’on accorde plus d’importance qu’il n’en faut à l’inconscient, ce serait admettre qu’il nous dicte notre conduite.

Mais s’il en était ainsi, plus aucun homme ne serait réellement responsable de ses actes, et tous les crimes pourraient donc être dit comme commis au nom de l’inconscient.

Ce n’est ainsi plus la personne en elle- même qui agit, mais un « autre Moi » (« mauvais ange » ; « diabolique conseiller ») qui lui dicte sa conduite et lui dit de faire de mauvaises choses ; ce n’est donc pas directement de la faute de cette personne si elle fait de mauvaises choses.

Alain nous parle aussi de « faute capitale », mais cette faute capitale ne serait-elle pas plutôt le fait de se décharger de toutes responsabilités et de pousser toutes nos fautes sur notre inconscient ? Il dit : « on a peur de notre inconscient », par cela, il veut dire que croire en l’inconscient, ce serait inventé quelque chose qui nous domine afin de se soumettre à sa volonté.

L’homme créerait donc une entité plus puissante que lui pour ensuite pouvoir rejeter ses fautes sur elle.

A contrario, « la pensée est volontaire », c’est donc l’homme qui décide de ce qu’il fait et il ne devrait donc pas être capable de rejeter ses mauvaises actions sur quelqu’un d’autre ; c’est ainsi que sont crées les remords, en regrettant quelque chose que nous avons faits, mais que nous aurions préféré ne pas faire.

Une personnification de l’inconscient aboutit donc à se décharger de notre liberté, en n’acceptant plus et en rejetant nos décisions.

Alain nous dit alors que donner de la valeur à l’inconscient est dangereux pour l’homme mais qu’il le fait pour créer une échappatoire à ses problèmes. Maintenant que nous avons expliqué de quelle manière l’inconscient servait d’échappatoire aux hommes pour éviter et rejeter leurs problèmes, nous allons montrer que la pensée, puisqu’elle s’accorde avec la conscience, s’oppose à l’inconscient. .

Dans la troisième partie de son texte, Alain s’appuie plus sur l’idée de la pensée pour prouver la non existence d’un « deuxième Moi ».

L’auteur veut démontrer que la faculté de penser est le propre de l’homme conscient et ce qui le démarque de l’inconscient.

Comme l’auteur l’a déjà dit : « il n’y a point de pensées en nous sinon par l’unique sujet, Je » ; c’est donc l’homme conscient, le « Je » qui contrôle ses pensées.

Ces mêmes pensées sont donc hors de portée de ce mauvais conseiller qu’est l’inconscient et lorsque nous agissons ou réfléchissons à quelque chose, nous devons nous considérer comme l’unique « sujet » de l’action, comme l’absolu point de départ de toute pensée ou action.

Alain nous explique qu’il ne faut pas croire que lorsque nous rêvons, nous nous mettons à penser ; il s’agirait simplement d’un mécanisme automatique.

Nous comprenons donc que penser relève du domaine de la conscience car l’homme est maître de ses pensées, de ses actes et de ses choix ; ceci induit aussi le fait que penser est lié à une certaine notion de responsabilité, que l’homme ne peut ressentir que si il est conscient.

Alain nous dit : « vertu c’est dépouiller de cette vie prétendue », par cette phrase, il entend que pour être bien dans son esprit et dans son corps, l’homme conscient doit « partir de zéro », il ne doit penser que ce qu’il veut et ne pas se laisser submerger par son inconscient.

En somme, Alain pense que l’homme, puisqu’il a des pensées, est conscient car ces mêmes pensées sont le résultat d’une conscience (« je pense, donc je suis ») ; ce qui entraîne le fait que les pensées et donc la conscience vont à l’encontre de l’inconscient.

Les pensées ne peuvent donc pas résulter de l’inconscient puisqu’elles s’y opposent, elles se référent uniquement au « Je ».. »

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