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Explication de texte de Rousseau

Publié le 23/09/2012

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Explication de texte de philosophie Rousseau, philosophe genèvois de langue française du siècle des Lumières, période de grands questionnements sur l&apos...
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« des instincts, comme par exemple les réflexes ou la peur, qu'il est parfois impossible de contrôler.

De plus il est toujours implicitement supposé que les instincts sont des mécanismes simples et facilement identifiables, mais peut-être obéissons-nous à des instincts sans le remarquer du fait de leur complexité. Rousseau s'appuie ensuite sur sa réflexion sur la différence entre l'homme et la bête pour tenter d'obtenir une réponse à la question « Quelle est la nature de l'homme? ».

Pour lui le fait que l'homme sache qu'il est libre par rapport aux « ordres » reçus par sa nature instinctive prouve la « spiritualité de l'âme humaine » (l.

8).

L'âme désigne traditionnellement la partie immatérielle de l'homme, et spiritualité s'oppose dans le texte à ce qui peut être expliqué par la science (ici la « physique » ou la « mécanique »).

Selon Rousseau les phénomènes sensoriels et cognitifs des animaux pourraient être expliqués par la science, ce qui n'est pas le cas du fait que les humains puissent refuser l'obéissance aux instincts dictés par leur nature et qu'ils en soient conscients.

Il y a donc pour Rousseau dans la nature humaine quelque chose d'inexplicable par aucun moyen spirituel, qui lui permet d'être supérieur à l'animal , car animal et homme ne sont pas considérés comme radicalement différents par Rousseau. Mais Rousseau avoue tout de même que sa théorie n'est pas indiscutable.

En effet il est difficile de prouver que l'animal est obligé d''obéir à ses instincts et qu'il n'ait pas conscience de cette obéissance.

Quelque chose de spirituel ne peut être, comme il le dit lui-même, prouvé par la science, et il avance donc une nouvelle théorie sur la nature humaine qui est selon lui indiscutable, toujours en s'appuyant sur la comparaison homme-animal.

L'homme aurait la faculté de progresser, ce qui lui permettrait de faire évoluer ses facultés en fonction de son environnement(l.

15).

L'animal, lui, autant individuellement qu'en temps qu'espèce, serait condamné à rester le même toute la durée de sa vie.

Cette thèse est contestable, car on observe aussi chez les animaux certains mécanismes d'apprentissage.

Rousseau a cependant tout à fait raison lorsqu'il affirme que les progrès d'un animal ne se transmettent pas à l'espèce entière, alors qu'ils se transmettent à l'interrieur de l'espèce humaine (l.16 à 19: «[ …] au lieu qu'un animal est, au bout de quelques mois,. »

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