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Faut-il être sans passé pour être libre?

Publié le 30/07/2012

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Le passé comme indissociable de l'homme, au même titre que la liberté  Un homme sans passé jaillirait du néant, de nulle part et serait prêt à agir. Il ne peut être pensé qu'au moment de sa conceptualisation car à partir du moment où il agit, il a un passé immédiat. C'est donc l'être d'un instant. Et cette idée est loin d'être vraisemblable puisque le passé fait partie de nous, nous ne pouvons ni ne devons l'oublier et il de plus, la source même de notre identité. De plus notre liberté est elle aussi en nous et rien ne peut l'entraver, car chacune de nos actions est un acte libre.  A notre naissance, nous n'avons pas de passé. Nous sommes donc vides, nous n'avons pas d'identité et sommes tout entièrement dévolus à devenir. "L'existence précède l'essence." L'homme se créé lui-même, il se construit au fur et à mesure de sa vie, par ses actes, et ne devient véritablement lui-même qu'à la fin de sa vie, lorsqu'il s'est entièrement accompli. Ainsi, son passé fait partie de lui, le façonne de jour en jour avec son influence sur ses actions. Pour Sartre, certaines choses sont et on ne peut les changer. C'est le cas du passé qui s'accumule sous forme de souvenir tout au long de notre vie. Et c'est ce passé qui, incorporé en nous, nous façonne et forge notre identité, notre personnalité. C'est ce qui construit son identité et explique ses caractéristiques présentes. Ainsi, sans passé un homme n'est plus vraiment un homme, il n'est du moins plus lui- même car il est justement constitué d'un héritage, d'une mémoire qui le détermine aujourd'hui.

« une dimension de temps dans la représentation qu'ils font de leur être.

C'est ce qui détermine un être: son passé.

De ce fait, connaitre l'histoire collective permet decomprendre l'époque contemporaine, la vie politique.

C'est d'ailleurs un devoir moral que de connaitre le passé collectif car il y a une certaine responsabilité, unrespect des événements passés.Tirer des expériences du passé, agir sans commettre les mêmes erreurs et donc synonyme d'agir avec une certaine clairvoyance, une lucidité, et ce même si lesévénements ne sont jamais vraiment les mêmes.L'homme sans passé est donc dénué de l'héritage historique commun à tous et le plus souvent lié à la nationalité.

Il n'a donc aucun modèle ou figure tutélaire surlequel se conformer, il est seul face au monde. III.

SARTRELe passé comme indissociable de l'homme, au même titre que la libertéUn homme sans passé jaillirait du néant, de nulle part et serait prêt à agir.

Il ne peut être pensé qu'au moment de sa conceptualisation car à partir du moment où ilagit, il a un passé immédiat.

C'est donc l'être d'un instant.

Et cette idée est loin d'être vraisemblable puisque le passé fait partie de nous, nous ne pouvons ni ne devonsl'oublier et il de plus, la source même de notre identité.

De plus notre liberté est elle aussi en nous et rien ne peut l'entraver, car chacune de nos actions est un actelibre.A notre naissance, nous n'avons pas de passé.

Nous sommes donc vides, nous n'avons pas d'identité et sommes tout entièrement dévolus à devenir.

"L'existenceprécède l'essence." L'homme se créé lui-même, il se construit au fur et à mesure de sa vie, par ses actes, et ne devient véritablement lui-même qu'à la fin de sa vie,lorsqu'il s'est entièrement accompli.

Ainsi, son passé fait partie de lui, le façonne de jour en jour avec son influence sur ses actions.

Pour Sartre, certaines choses sontet on ne peut les changer.

C'est le cas du passé qui s'accumule sous forme de souvenir tout au long de notre vie.

Et c'est ce passé qui, incorporé en nous, nous façonneet forge notre identité, notre personnalité.

C'est ce qui construit son identité et explique ses caractéristiques présentes.

Ainsi, sans passé un homme n'est plus vraimentun homme, il n'est du moins plus lui- même car il est justement constitué d'un héritage, d'une mémoire qui le détermine aujourd'hui.Mais c'est bien l'homme qui se créé par ses actes, c'est l'homme qui fait quelque chose de ce que la vie a fait de lui, et non la vie qui fait quelque chose de lui.

Parexemple, un acte qui tombe dans le passé devient une chose opaque et absurde.

Il faut sans cesse redonner du sens à nos actes passés, voici une façon de les assumer.En cela, c'est nous qui choisissons ce que signifiera notre passé, et non l'inverse.

Et ceci est un choix entièrement libre puisqu'entièrement personnel et volontaire.En effet, il n'y a pour Sartre rien en nous ou à l'extérieur de nous qui puisse nous empêcher d'être libre, tout est choisi par l'individu.

De sorte que c'est l'homme quiinterprète son passé et vit ensuite avec.

Pour Sartre, on ne peut nier son passé mais c'est à nous de lui donner un sens, d'en faire quelque chose, de choisir si tel ou telsouvenir sera un remords ou bien une satisfaction.

De ce fait, notre passé nous suit dans notre vie mais n'est en rien une entrave, car il peut nous servir d'appui dans lechoix de la réalisation de nos actes.

De cette façon, nos fautes commises, au lieu d'être des poids sur notre conscience, peuvent aussi être des exhortations à sedépasser, à ne pas commettre les mêmes erreurs et donc à aller plus loin , à se projeter dans l'avenir en tant qu'homme libre et ne pas agir n'importe comment.Enfin, pour Sartre, chacun de nos actes est libre en cela que nous décidons de le faire ou non.

Nous ne pouvons trouver des excuses en se disant que ce n'est pas notrefaute puisque chaque action a été choisie, voulue.

"L'homme est condamné à être libre". CONCLUSIONOn peut donc opposer l'idée du passé comme poids et frein à l'idée de liberté comme absence de contrainte, en cela que pour être libre, il faudrait ne pas avoir depassé.Mais le passé permet aussi une forme de clairvoyance sur le présent, ce que permet alors d'agir en connaissance de cause, par soi-même avec raison et c'est alors laliberté conçue comme autonomie.

Ainsi cette liberté nécessite connaissance et maitrise de soi, et le passé semble de ce fait nécessaire car il nous caractérise, donne unsens à notre histoire individuelle: il est nous.Enfin, cette question qui est de savoir s'il faut être sans passé pour être libre n'a pas lieu d'être puisque l'homme est intrinsèquement lié à son passé tout autant que laliberté lui est induite.. »

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