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FAUT-IL RECONNAITE A L'HOMME UNE PLACE PARTICULIERE DANS LE MONDE ?

Publié le 13/03/2004

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HTML clipboardNous pouvons aujourd'hui reconnaître à l'Homme une place toute particulière dans le monde. En effet l'Homme n'a peut être pas créée le monde au sens propre du terme, mais a cependant contribué depuis des milliers d'années à son développement.  En revanche c'est en le développant à sa manière, que l'Homme a créée le monde tel qu'on le connaît aujourd'hui avec ses guerres, ses maladies; le chaos qu'il est devenu en ce jour.  Peut-on donc à présent reconnaître à l'Homme la place de créateur du monde, en lui (mettant sur les épaules) les progrès de la science et de la vie, ou bien peut–on lui reconnaître la place du destructeur en lui (mettant sur les épaules) l'anéantissement du monde.  

Introduction

  • I. L'homme comme être raisonnable.

1. L'animal raisonnable. 2. La technique. 3. L'être pensant.

  • II. L'homme comme être vivant.

1. La partie d'un tout. 2. L'être naturel. 3. La faiblesse de l'homme.

  • III. L'homme comme créature ne trouvant pas sa place dans le monde.

1. L'appartenance à un autre monde. 2. L'homme, être mixte. 3. L'homme comme fin du monde. Conclusion

« Lorsqu'on parle de la nature, on veut parler du monde dans son ensemble, mais abstraction faite de ce que l'Hommey a rajouté et des transformations qu'il y a faites.

Elle comprend donc tout l'univers, l'ensemble des phénomènesnaturels tels que les vents, les marées, la course des astres, mais aussi outre la matière, les plantes et les êtresvivants, dont l'homme en tant qu'il est aussi un être vivant.

En somme, la nature, c'est l'ensemble du réel, mais ôtéde tout ce que l'homme y a fait ou ajouté, c'est-à-dire ôté de tout ce qui est artificiel.

D'un point de vue générall'Homme est un être vivant appartenant à l'espèce animale la plus développée, qui se distingue par sa faculté àraisonner.

D'un point de vue biologique l'Homme est un mammifère de l'ordre des Primates, seule espèce vivante desHominidés, caractérisé par son cerveau volumineux, sa station verticale, ses mains préhensiles et par uneintelligence douée de facultés d'abstraction, de généralisation, et capable d'engendrer le langage articulé.

Enfin,pour Aristote l'Homme est un animal raisonnable.

D'après ces définitions, s'il est le seul être vivant à posséder lafaculté à raisonner, le problème qui se pose n'est pas de savoir si l'Homme est un être de Nature.

Ici c'est la placede l'Homme dans la Nature qui est remise en question.

Il est évident que l'Homme partage avec d'autres êtres de lacréation certaines caractéristiques communes telles que : le besoin de se nourrir, de respirer, l'inéluctabilité de lamort et de nombreux autres traits permettant de rattacher l'homme aux autres espèces.

D'ailleurs la Bible présenteles hommes comme étant des créatures au même titre que tout être vivant mais des créatures tout de même àpart, pouvant maîtriser la nature.

Ainsi, dire que l'Homme est à part : c'est-à-dire qu'il a une place particulière,reviendrai à dire que l'Homme ayant une place non discutable dans la Nature, possèderait tout de même certainescaractéristiques qui l'éloignent de l'essence propre du simple animal ou de tout autre élément de Nature.

Le statutde l'homme est donc comparable à celui des autres espèces mais sur quels critères se base-t-on ? peut-on offrir al'Homme cette place particulière dans la Nature ? Qu'est ce qui établie la différence entre l'homme et ces autresespèces ? D'où le problème : Les Hommes sont-ils des êtres à part dans la Nature ou bien restent-ils une espèceparmi tant d'autres, ayant simplement comme chacune, un ensemble de caractéristiques qui lui est propre ? Le sujetinvite de manière évidente à réfléchir sur la place de l'homme dans la nature, mais aussi sur le rapport qu'entretientl'homme à l'égard de celle.

Pour savoir si l'on peut reconnaître à l'homme une place particulière dans la nature, nousallons examiner les raisons qui pourraient nous conduire à considérer l‘Homme au même titre que les autres espèces,avant de voir celles qui nous inciteraient davantage à lui reconnaître une place singulière.. »

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