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Germinal de Zola (Littérature)

Publié le 22/02/2012

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La vie harassante des « gueules noires », l'émergence de la classe ouvrière, la nécessité d'une lutte sociale, tels sont les thèmes que tisse Zola dans Germinal. Ce roman naturaliste n'est-il pas aussi un roman engagé ? Que dénonce-t-il ? I. Les caractéristiques de Germinal 1. Un roman naturaliste  Germinal est un roman naturaliste  : il a l'ambition de décrire la vie réelle. Au peuple, Zola emprunte ainsi son langage et ses moeurs ; il décrit avec beaucoup de minutie le monde de la mine et ne recule pas devant les termes techniques. L'histoire est réaliste mais développée de façon suggestive, pour que les lecteurs sentent ce qui se passe, comme s'ils le vivaient eux-mêmes.
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« une équipe de mineurs belges pour casser la grève.

Étienne et lui se battent.

Catherine désarme Chaval mais, malgré son amourpour Étienne, refuse de vivre avec lui.

Les grévistes font face à l'armée, qui tire. Septième partie : Beaucoup d'hommes (dont Maheu) sont morts ; les mineurs en veulent à Lantier.

Ils reprennent le travail sans avoir rien obtenu.

Un anarchiste a saboté la mine, les galeries s'effondrent.

Étienne est prisonnier sous terre avec Chaval, sonennemi, et Catherine, la femme qu'ils aiment tous les deux.

Lantier le tue mais Catherine meurt à son tour, par manque d'air et denourriture.

Étienne est sauvé mais ses cheveux ont entièrement blanchi.

Restée seule avec trois enfants en bas âge et un infirme, laMaheude doit retourner à la mine.

Avant de partir pour Paris, pour faire une carrière politique, Étienne Lantier vient la saluer etelle lui pardonne.

Tous deux veulent croire à une revanche et à une victoire future des syndicats. II.

Les personnages 1.

Étienne Lantier « Il devait avoir vingt et un ans, très brun, joli homme, l'air fort malgré ses membres menus.

» Né en 1846, fils de GervaiseMacquart-Coupeau et d'Auguste Lantier, personnages de l'Assommoir , Étienne Lantier échappe à la folie familiale.

Sa jeunesse explique en partie son idéalisme et sa volonté de changer le monde. Surtout, contrairement aux autres mineurs, il n'est pas né à la mine : elle ne lui apparaît pas comme une fatalité.

Il aime convaincre et entraîner ses camarades.

Les épreuves, la violence et lamort de Catherine le rendent plus mûr, ce que symbolisent ses cheveux blancs de rescapé, à la fin du roman. 2.

Bonnemort Le père de Toussaint Maheu, Vincent, surnommé Bonnemort, parce qu'il a été sauvé trois fois lors d'accidents dans la mine,représente toutes les familles de mineurs.

Il est fier que son grand-père ait trouvé un filon qui porte son prénom.

Comme tout lemonde, il y a perdu des parents : son père, ses frères.

Il y voit mourir fils et petit-fils.

Sa résignation, au début du roman, puis sa colère sauvage, à la fin, rendent compte de l'évolution psychologique des mineurs de Montsou. 3.

La Maheude La femme de Toussaint Maheu a travaillé dans la mine jusqu'à vingt ans et élève sept enfants : les trois aînés, Zacharie,Catherine et Jeanlin, travaillent à la mine ; Alzire est bossue ; Lénore, Henri et Estelle n'ont encore, au début du roman, que six,quatre ans et trois mois.

La Maheude n'est pas résignée à la misère mais sait se débrouiller, trouver des solutions pour nourrir lessiens.

D'abord méfiante vis-à-vis des rêves d'ÉÉtienne, c'est elle qui pousse ensuite sa famille à la révolte : la Maheude veut croireen un avenir meilleur pour ses plus jeunes enfants. 4.

Les bourgeois Ni le directeur de la mine, M.

Hennebeau , ni les Grégoire ne sont des caricatures : le premier n'est pas un méchant patron mais un homme faible, qui craint sa femme et redoute de perdre sa place à cause de la grève.

Les seconds, rentiers et oisifs, nesont pas malhonnêtes mais coupés de toute réalité.

C'est le contraste entre leur existence douillette et la vie terrible des mineursqui est insupportable.

La mort de Cécile Grégoire, leur fille chérie, apparaît comme un signe de changement… III.

Les thèmes principaux 1.

La parole Le rêve de justice sociale prend forme avec la parole, le discours.

Comme les rêves, les mots sont d'abord simples : « si l'onavait du pain seulement » .

Au début du roman, les mineurs se taisent, de peur d'être renvoyés.

Puis viennent les discussions, le soir, et les « causeries » d'Étienne chez les Maheu.

Ses discours devant les mineurs libèrent, enfin, la parole et avec elle s'exprime l'espoir d'un monde plus juste. 2.

La mort. »

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