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LES IDÉES PÉDAGOGIQUES DE ROUSSEAU

Publié le 27/02/2011

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     Les idées pédagogiques de Rousseau ont connu un immense retentissement et sont à l'origine de très nombreux mouvements de réforme de l'éducation (Pestalozzi, Herbart, Frœbel, Montessori, Moreno, etc.).

   A travers le roman de la vie de son héros Emile, Rousseau expose les principes de l' « éducation naturelle «. Fondée non pas sur les règles sociales ni sur les traditions d'une instruction-bourrage, mais sur la connaissance de la nature de l'homme et de l'enfant, elle implique la psychologie de l'enfant comme savoir de base chez le pédagogue. 

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)La pédagogie de Rousseau Recréer l'homme naturel Si les problèmes d'éducation passion­ nent le XVIII• siècle, Rousseau s'y trou­ ve confronté plus que tout autre par la nature même de sa critique de la société.

Puisque, selon Rousseau, l'homme est bon à l'état de nature et que la civilisa­ tion le corrompt, il faut s'interroger sur une éducation qui, préservant cette bon­ té originelle, préparerait l'enfant à vivre harmonieusement avec ses semblables.

Emile ou De l'éducation, paru en 1762, répond à cette préoccupation.

«En sor­ tant de mes mains, il ne sera, j'en con­ viens, ni magistrat, ni soldat, ni prêtre; il sera premièrement homme,., dit Rous­ seau d'Emile.

«Vivre est le métier que je lui veux apprendre.,.

Emile est composé de cinq livres.

Les quatre premiers correspondent aux diverses étapes de l'évolution «naturel­ le,.

que Rousseau discerne chez l'enfant selon son âge.

Le cinquième livre est plus spécialement consacré à l'éduca­ tion féminine.

L'auteur constate en premier lieu qu'«on ne connaît point l'enfance; les plus sages s'attachent à ce qu'il importe aux hommes de savoir sans considérer ce que les enfants sont en état d'appren­ dre,..

La première éducation doit être pure­ ment négative.

L'enfant est élevé à la campagne et préservé des influences né­ fastes de la société.

Jusqu'à 12 ans, on s'adresse exclusivement à ses sens.

Emile s'instruit lui-même par l'expérien­ ce et l'observation directe.

On favorise son épanouissement physique.

Intellec­ tuellement, il suffit simplement qu'il apprenne à lire.

1762 De 12 à 15 ans, le précepteur doit pro­ voquer habilement les questions d'Emile et y répondre: «Point d'autre livre que le monde, point d'autre instruction que les faits.,.

II doit aussi éveiller l'enfant aux travaux manuels et à la nécessité de tra­ vailler.

Cette éducation positive se pour­ suit de 15 à 20 ans; les passions se sont alors emparées d'Emile; il faut guider sa sensibilité et favoriser les passions «na­ turelles,., qui le rendent sociable, et le détourner de celles que crée la société: ambition, vanité, orgueil.

L'étude de l'histoire forme le jugement moral d'Emile, tandis que l'usage de la raison l'ouvre à la religion «naturelle,..

Le cinquième livre aborde l'éducation féminine, les fiançailles et le mariage.

«Toute l'éducation des femmes doit être relative aux hommeu, affirme Rous­ seau.

La jeune fille doit cultiver la vertu.

Toute son éducation concourt à en faire une épouse accomplie, prête à élever ses enfants, et qui formera avec son mari un couple heureux.

Emile a eu évidemment un retentisse­ ment considérable.

Certains ont consi­ déré Rousseau comme un véritable pro­ phète de la pédagogie.

Reconnaissons­ lui au moins le mérite d'avoir découvert que l'enfant n'est pas seulement un adul­ te en miniature, mais qu'il a sa person­ nalité propre.. »

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