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L'inconscient fait-il parti de soi ?

Publié le 27/02/2008

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Le moi est le théâtre d'affrontement entre le surmoi et le ça, dont le conflit doit se résoudre d'une manière ou d'une autre. La maladie ne désigne pas un échec mais une solution difficile à vivre. De la même manière, l'état dit « normal » ne supprime pas le conflit inhérent entre le surmoi et  l'inconscient. Il s'ensuit ce que nous avons dit : si l'inconscient n'est pas en soi au sens où il serait une partie du moi, il n'est pas non plus une partie d'un plus grand tout qui serait en dehors du moi.   2.L'inconscient n'est pas une partie du soi même considéré comme le tout psychique. a)                               Si l'on identifie cette fois ci le soi au tout psychique, le tout psychique n'étant pas limité à la conscience, on pourrait concevoir que le moi, le ça et le surmoi comme trois parties de ce tout qui est le soi. Mais en réalité, le moi n'est pas une instance au même titre que le ça et le surmoi. Le ça est un ensemble de désirs primordiaux intérieurs, déjà présents, le surmoi est le produit des exigences extérieures. Autrement dit, le ça ou l'inconscient est le psychisme primordial, celui qui est antérieur à toute éducation.

« symboles reconnus. c) Il y a donc des représentations conscientes qui trouvent leurs origines dansl'inconscient, il ne s'agit donc pas d'une activité psychique qui setrouverait à côté du moi et qui n'aurait aucun lien.

Le moi est lethéâtre d'affrontement entre le surmoi et le ça, dont le conflitdoit se résoudre d'une manière ou d'une autre.

La maladie nedésigne pas un échec mais une solution difficile à vivre.

De lamême manière, l'état dit « normal » ne supprime pas le conflitinhérent entre le surmoi et l'inconscient.

Il s'ensuit ce que nousavons dit : si l'inconscient n'est pas en soi au sens où il seraitune partie du moi, il n'est pas non plus une partie d'un plus grandtout qui serait en dehors du moi.

2.L'inconscient n'est pas une partie du soi même considérécomme le tout psychique. a) Si l'on identifie cette fois ci le soi au tout psychique, le tout psychique n'étant pas limité à laconscience, on pourrait concevoir que le moi, le ça et le surmoicomme trois parties de ce tout qui est le soi.

Mais en réalité, lemoi n'est pas une instance au même titre que le ça et le surmoi.Le ça est un ensemble de désirs primordiaux intérieurs, déjàprésents, le surmoi est le produit des exigences extérieures.Autrement dit, le ça ou l'inconscient est le psychisme primordial,celui qui est antérieur à toute éducation.

Freud le compareparfois à la pensée primitive, la pensée sauvage.

Le surmoin'advient qu'en société, qu'avec l'avènement d'une civilisation.Plus les restrictions morales et sociales sont importantes, plus lesurmoi est important, au point qu'il puisse devenir pathologique.Le surmoi étant l'instance de la norme, il y a donc un excès denormal qui devient une maladie. b) Le moi naît de la confrontation entre l'inconscient et le surmoi, et nous avons vuque dans une certaine mesure l'inconscient pénétrait laconscience sous une forme symbolique.

L'inconscient n'est jamaisau dehors, il est toujours en train de s'exprimer, le psychismen'est pas à penser d'une manière spatiale mais temporelle. c) Il faut donc dépasser cette conception spatiale d'un soi qui contiendrait ou ne contiendraitpas l'inconscient.

Bien sûr, nous ne sommes pas notreinconscient, la désignation « ça » rend bien compte de ce quel'inconscient n'est pas nous.

Il est ce qui, en nous, est chassé àl'extérieur de nous dans une antichambre qui ne cesse jamaisd'agir sur ce que nous sommes. d) L'inconscient ne cesse de s'exprimer dans le soi, le soi est donc le produit de la manièredont l'inconscient et le surmoi se rencontrent.

La sublimation dudésir inconscient en un désir supérieur, par exemple un désirmoral, un désir du bien, est une transformation du soi, ce que laphilosophie grecque nomme étho-poétique (construction de soipar des exercice, des pratiques) qui transforme notre premièrenature (le ça, l'inconscient étant le résidu de cette nature). Conclusion : Le soi doit être conçu de façon temporelle, il est une certainemanière de résoudre les conflits entre les désirs et les exigencessociales.

Ce conflit peut demeurer, et ainsi faire que le soi neparvienne plus à le résoudre de façon satisfaisante, restantbloquer pour ainsi dire à des expériences traumatiques qu'il nepeut dépasser.

Mais il peut se résoudre d'une autre manière, parce que Freud nomme la sublimation qui est une espèce dedéplacement du désir vers des idéaux sociaux ou moraux.

Alors,les désirs primordiaux ainsi transformés ne sont plus en conflitavec le surmoi, et le soi n'est plus ce coup d'arrêt de la viementale, comme un champ de bataille ou les deux ennemis sontbien séparés.

Parler de partie de soi pour désigner l'inconscientrevient donc à se référer à certain état mental figé.

L'idéal est. »

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