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Le mot "obéir" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 21/07/2010

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descartes

 

Règles pour la direction de l'esprit, Règle treizième.

 aussi insensés qu'un valet envoyé quelque part par son maître, et si empressé d'obéir, qu'il se mettrait à courir sans avoir encore reçu ses ordres, et sans savoir où il doit aller.

  DISCOURS DE LA METHODE, Troisième partie.

La première était d'obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance, et me gouvernant, en toute autre chose, suivant les opinions les plus modérées, et les plus éloignées de l'excès, qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés de ceux avec lesquels j'aurais à vivre.

  LES METEORES, DISCOURS CINQUIEME, Des nues.

 Car elles ne peuvent manquer d'obéir à ses mouvements, d'autant que l'eau est un corps liquide.

  L'HOMME.

 d'où vient que pour lors cette machine, étant disposée à obéir à toutes les actions des esprits, représente le corps d'un homme qui veille.

  LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 119.

 car la cause du tremblement est qu'il n'y en a pas assez dans le cerveau pour obéir aux déterminations de la glande lorsqu'elle les pousse vers quelque muscle, au lieu que la langueur vient de ce que la glande ne les détermine point à aller vers aucun muscles plutôt que vers d'autres.

  Correspondance, année 1638, REPONSE DE Monsieur DESCARTES, 12 janvier 1638 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars, avril ou mai 1638).

, nous nous sommes fait obéir par nos nourrices, et avons obtenu les choses que nous désirions, que nous nous sommes insensiblement persuadés que le monde n'était fait que pour nous, et que toutes choses nous étaient dues.

  Correspondance, année 1640, A Monsieur REGIUS, 22 mai 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 mai.).

 comme je sais que vous voulez que je vous écrive librement ma pensée, je vais vous obéir.

  Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 15 MAI 1643. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 21 mai 1643).

 mais je tâcherai d'éviter l'un et l'autre, en n'ajoutant rien ici de plus, sinon que, si je suis capable d'écrire ou de dire quelque chose qui lui puisse agréer, je tiendrai toujours à très grande faveur de prendre la plume, ou d'aller à La Haye, pour ce sujet, et qu'il n'y a rien au monde qui me soit si cher que de pouvoir obéir à ses commandements.

  Correspondance, année 1644, Au P. MESLAND, 15 mai 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 2 mai 1644).

 et un roi, qui se fait obéir par tout un peuple, ne se peut quelquefois faire obéir par un cheval.

  Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645.

 Cependant je ne manquerai de vous obéir en tout ce qu'il vous plaira me commander, et je tiens à très grande faveur, que vous ayez agréable de savoir mes opinions touchant quelques difficultés de philosophie.

  Correspondance, année 1646, A UN SEIGNEUR. (NEWCASTLE), 23 novembre 1646.

 et parce que je suis entièrement disposé à obéir à la raison, et que je sais que son esprit est excellent, j'oserais espérer, si j'avais l'honneur de conférer avec lui, que mes opinions s'accorderaient aisément avec les siennes.

  Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 12 mai 1647 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1647.).

 mais, quoi que je pense ou que je fasse, et en quelque lieu du monde que j'aille, il n'y aura jamais rien qui me soit plus cher que d'obéir à vos commandements, et de témoigner avec combien de zèle je suis, etc.

  Correspondance, année 1647, A LA REINE DE SUEDE, 20 novembre 1647.

 et je tiens ce commandement pour une si grande faveur, que le désir que j'ai d'y obéir me détourne de toute autre pensée, et fait que, sans excuser mon insuffisance, je mettrai ici, en peu de mots, tout ce que je pourrai savoir sur cette matière.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 20 novembre 1647.

 C'est pourquoi je souhaite avec tant de passion de lui obéir, que, tant s'en faut que je me réserve, je voudrais pouvoir entasser en une lettre tout ce que j'ai jamais pensé sur ce sujet.

  Correspondance, année 1648, A MADAME LA PRINCESSE PALATINE, 1er février (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 31 janvier 1648.).

 Et il n'y a rien que je souhaite avec plus de zèle, que d'obéir à vos commandements ;

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, 31 mars 1649.

 c'est pourquoi je ne mets point ce voyage en délibération, je me résous seulement à obéir.

 Ainsi je me propose d'attendre l'honneur de recevoir encore une fois de vos lettres, avant que je parte d'ici, et je ne manquerai pas d'obéir très exactement à tout ce qui me sera commandé de la part de sa Majesté, ou bien à ce qu'il vous plaira me faire savoir lui être agréable.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur FREINSHEMIUS, juin 1649.

 Ainsi, Monsieur, je me promets que vous ne trouverez pas étrange que je m'adresse librement à vous en son absence, et que je vous supplie de me délivrer d un scrupule, qui vient de l'extrême désir que j'ai d'obéir ponctuellement à la Reine votre maîtresse, touchant la grâce qu'elle m'a fait d'agréer que j'aie l'honneur de lui aller faire la révérence à Stockholm.

 supplie, non point de parler de ceci à sa Majesté, mais de prendre la peine de me mander, sur ce que vous jugerez de ses inclinations et de la conjoncture des temps, ce qu'il est à propos que je fasse, et je ne manquerai pas d'y obéir exactement, soit que vous ordonniez que j'attende le retour de Monsieur Chanut (car, quoi qu'il puisse dire, je ne crois pas qu'il ait laissé là Madame sa femme, afin qu'elle retourne en France toute seule), soit que vous aimiez mieux que je me mette en chemin, aussitôt après que j'aurai eu de vos nouvelles.

 et c'est ce que je vous supplie très humblement de m'apprendre, car le principal de tous mes soins est de tâcher de lui obéir et de lui plaire.

 

descartes

« Cependant je ne manquerai de vous obéir en tout ce qu'il vous plaira me commander, et je tiens à très grande faveur, que vousayez agréable de savoir mes opinions touchant quelques difficultés de philosophie. Correspondance, année 1646, A UN SEIGNEUR.

(NEWCASTLE), 23 novembre 1646. et parce que je suis entièrement disposé à obéir à la raison, et que je sais que son esprit est excellent, j'oserais espérer, si j'avaisl'honneur de conférer avec lui, que mes opinions s'accorderaient aisément avec les siennes. Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 12 mai 1647 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1647.). mais, quoi que je pense ou que je fasse, et en quelque lieu du monde que j'aille, il n'y aura jamais rien qui me soit plus cher qued'obéir à vos commandements, et de témoigner avec combien de zèle je suis, etc. Correspondance, année 1647, A LA REINE DE SUEDE, 20 novembre 1647. et je tiens ce commandement pour une si grande faveur, que le désir que j'ai d'y obéir me détourne de toute autre pensée, et faitque, sans excuser mon insuffisance, je mettrai ici, en peu de mots, tout ce que je pourrai savoir sur cette matière. Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 20 novembre 1647. C'est pourquoi je souhaite avec tant de passion de lui obéir, que, tant s'en faut que je me réserve, je voudrais pouvoir entasseren une lettre tout ce que j'ai jamais pensé sur ce sujet. Correspondance, année 1648, A MADAME LA PRINCESSE PALATINE, 1 er février (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 31 janvier 1648.). Et il n'y a rien que je souhaite avec plus de zèle, que d'obéir à vos commandements ; Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, 31 mars 1649. c'est pourquoi je ne mets point ce voyage en délibération, je me résous seulement à obéir. Ainsi je me propose d'attendre l'honneur de recevoir encore une fois de vos lettres, avant que je parte d'ici, et je ne manqueraipas d'obéir très exactement à tout ce qui me sera commandé de la part de sa Majesté, ou bien à ce qu'il vous plaira me fairesavoir lui être agréable. Correspondance, année 1649, A Monsieur FREINSHEMIUS, juin 1649. Ainsi, Monsieur, je me promets que vous ne trouverez pas étrange que je m'adresse librement à vous en son absence, et que jevous supplie de me délivrer d un scrupule, qui vient de l'extrême désir que j'ai d'obéir ponctuellement à la Reine votre maîtresse,touchant la grâce qu'elle m'a fait d'agréer que j'aie l'honneur de lui aller faire la révérence à Stockholm. supplie, non point de parler de ceci à sa Majesté, mais de prendre la peine de me mander, sur ce que vous jugerez de sesinclinations et de la conjoncture des temps, ce qu'il est à propos que je fasse, et je ne manquerai pas d'y obéir exactement, soitque vous ordonniez que j'attende le retour de Monsieur Chanut (car, quoi qu'il puisse dire, je ne crois pas qu'il ait laissé làMadame sa femme, afin qu'elle retourne en France toute seule), soit que vous aimiez mieux que je me mette en chemin, aussitôtaprès que j'aurai eu de vos nouvelles. et c'est ce que je vous supplie très humblement de m'apprendre, car le principal de tous mes soins est de tâcher de lui obéir et delui plaire.. »

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