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La peine de mort

Publié le 06/10/2012

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Dissertation 10/05/11 Enoncé : Vous montrerez en quoi une telle oeuvre peut être un bon moyen pour combattre une cause, ici, la peine de mort. V.Hugo a écrit « Le dernier jour d'un condamné « en 1829 pour faire prendre conscience à la société de l'horreur de la peine de mort en mettant en scène un condamné à mort qui attend pendant toute l'histoire son exécution en nous décrivant tout ce qu'il voit et ressent pendant cette attente. Je vais devoir montrer ce qui dans l'oeuvre va aider à faire comprendre la caractère inhumain de cette peine capitale. L'oeuvre de V.Hugo a été un bon moyen pour combattre la peine de mort : tout d'abord l'attente interminable qui ronge et attaque le moral du condamné est une première preuve administrant que la peine de mort est une horreur et devrait être abolie...

« lui, condamné vivant ces derniers jours dans une attente et une souffrance sans mots.

Il donne de nombreux détails comme « cet horrible froid de la moelle des os dont j’avais pris l’habitude », « une idée à me rendre fou » ou encore « je suis robuste de corps et d’esprit, constitué pour une longue vie mais cependant j’ai une maladie, maladie mortelle faite de la main des hommes ».

Tous ces exemples devraient faire réfléchir les membres de la Justice ainsi que la société sur la réelle épouvante de cette peine, la peine de mort. Ensuite, la Justice délaisse un point important en condamnant un être humain à mort : sa famille.

Ce n’est pas la première chose qui nous vient à l’esprit quand on évoque un condamné à mort mais pourtant c’est un point à ne pas négliger.

La famille est victime de cette peine, impuissante et innocente mais souffrant pourtant presque autant que le condamné lui-même.

V.Hugo le montre à travers des exemples précis tels que « après ma mort, seront faites trois orphelines de différentes espèces » en parlant de sa mère, de sa femme, et de sa petite fille de trois ans qui va devoir grandir sans son père, malgré tout modèle se son éducation, ne pourrant ni le connaitre, ni le voir, ni avoir la moindre image de lui à la différence d’une simple condamnation à la prison ferme plutôt qu’une exécution sordide « où les noms des condamnés sont raillés de la société ». Pour finir, l’exécution est publique, c’est un spectacle « le peuple aboie, m’attend et rit » comme l’explique le condamné mis en scène par V.Hugo.

La population se réjouit de l’exécution tel un divertissement, une sortie amusante.

Une autre point est négligé à travers cette peine : la perte de la dignité humaine du condamné.

En effet, celui-ci est vu de tout l’monde, « les ciseaux ont grincé à mes oreilles », « des rires qui éclataient », « m’a enlevé ma veste », « détachait ma cravate », toutes les étapes de l’exécution sont décrites en détails, les bourreaux procèdent à « la toilette du condamné » en public.

L’humain perd en effet toute sa dignité,il est rabaissé au plus bas avant son exécution.. »

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