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LA PHILOSOPHIE ANGLAISE APRÈS LOCKE

Publié le 03/04/2012

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Les qualités secondes ont depuis toujours été reconnues pour des sensations et donc pour subjectives intégralement ; mais, dit Berkeley, les qualités premières étaient présentées (Descartes) comme «essentielles à la matière et fondaient l'existence d'une matière en soi indépendante de notre esprit ; or il est impossible si l'on admet la subjectivité des unes, de nier celle des autres ; « ces qualités premières « (particulièrement l'étendue) sont inséparables des autres et sont au même titre, des sensations. Il ne reste plus rien de la " matière " si ce n'est un support vide de sensations et Berkeley démontre facilement que ce support est un néant dont le maintien doctrinal serait un décret gratuit.

 

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« raison qui nous l'affirme sans pouvoir nous le faire connaître davantage.

Berkeley et Hume acceptent tous deux la démonstration de Locke touchant la connaissance sensible, mais trouvent faible cette réinté­ gration du réel matériel extérieur par une Raison sans fondement métaphysique.

Deux cas alors : ou bien nous trouvons un fondement métaphysique à notre raison et nous retrouvons un Dieu intégralement immanent dont les sensa­ tions seraient une sorte de manifestation pour le moi, et c'est la voie de l'Idéalisme intégral de Berkeley; ou bien nous refusons l'introduction jugée artificielle de la Raison et de ces déductions, et c'est la voie du Scepticisme de David Hume.

BERKELEY - I - Vie.

George Berkeley est un Irlanè.ais ; il fit ses études et professa à Dublin, et s'intéressa surtout à la philosophie, s'attachant spécialement à Descartes, Malebranche et Locke.

A 22 ans, il écrivait déjà dans son journa:: intime (Le « Common­ place book"): «Je tiens mon grand principe "• c'est-à-dire l'immaté­ rialisme qu'il indiqua dans son « Essai sur ur.e nouvelle théorie de la vision , (1709), qu'il développa plus explicitement dans son « Traité sur les principes de la connaissance humainE: , (1710) et sous forme de dialogue dans « Dialogues entre Hylas et Philonous » (1713).

Durant les 7 ans qui suivent, Berkeley voyage en Italie et en France où il rencontre Malebranche.

Il nourrit un grmd projet évangélique.

Nommé Doyen de la Faculté de Théologie de Dublin (il était prêtre et y professait), il fait une intense propagande pour l'évangélisation de l'Amérique.

Ayant obtenu promesses de mbvention, il part pour les Bermudes et là commence une série d'aventures dans lesquelles se débattent la générosité et la candeur de Bakeley.

Il écrit pendant ce temps : « Alciphron , et• Siris, recherches philosophiques sur les vertus de l'eau de goudron , (1744).

Il était évêque depuis 1734.

Il mourut en 1752.

- II - L'Œuvre de Berkeley contient deux moments essentiels entre lesquels les Historiens de la Philosophie voient souvent une certaine contradiction : 1 Un immatérialisme nominaliste, et 2 Une Théorie de l'Esprit.

1 L'Immatérialisme nominaliste : Berkeley, qui revient au sens commun après les obscurités dont les Philosophes sont. »

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