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QUANTITE DE MOUVEMENT ET VECTEUR D'ONDE

Publié le 10/12/2011

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On a vu que l'énergie électromagnétique est quantifiée sous forme de photons ; que certaines expériences de diffraction ou d'interférences lumineuses ne peuvent s'expliquer que par l'hypothèse de la nature ondulatoire, au moins en apparence. En effet, dans une expérience d'interférences lumineuses par des fentes d'Young, en faible lumière, on constate un aspect granuleux clairsemé des franges lumineuses obtenues sur une photographie

« 451.2.

GÉNÉRALISATION AUX AUTRES PARTICULES QUE LE PHOTON On associe à toute particule libre de quantité de mouvement P une onde dont l'intensité défirrit la probabilité de présence de la particule et dont le vecteur d'onde k est relié à P par la même relation que pour le photon:• : sa direction et son sens coïncident donc avec ceux de la vitesse de la particule : h P=À Il est important de noter que cette onde n'est électromagnétique que pour le photon 1 On a pu réaliser des expériences d'interférences , analogues à celles qu'on effect ue avec la lumière , avec des particules matérielles telles que des électrons ou des neutrons : ceci justifie donc pleinement la nécessité d'une généralisation de la dualité onde-corpuscule à toutes les particules.

Exemple : Quelles sont les longueurs d'onde respectives associées à un électron d'énergie 1 keV, à un neutron lent d 'énergie cinétique 0, 1 eV , à une voiture de 103 kg se déplaçant à la vitesse de 10 m.s -• ? La masse de l'électron est 0,9.

1 o -30 kg , celle du neutron 1, 7.

1 o-27 kg.

L'énergie de repos de l'électron Eo = mc 2 "" 500 keV est grande devant son énergie cinétique ; l'électron n'est donc pas "relativiste "· Ceci est a fortiori vrai pour le neutron considéré dont l'énergie de repos est de 939 MeV .

L'éne rgie cinétique est : E.

= -21 mv 2 = 2p2 , de sorte que la longueur d'onde h h m associée est : À = -= ---.

p V2n1E: On trouve, avec h = 6,6 .

T0- 34 J.s : À = 0,4 A pour l'électron, À = 0 ,9 A pour le neutron lent, et À= 6,6 10-28 A pour la voiture .

En conclusion, pour un objet macroscopique , la longueur d'onde associée est négligeable devant les dimensions de l'objet, la probabilité de présence n 'a plus de signification : il n'y a plus de caractère ondulatoire .

Pour des particules élémentaires, comme les neutrons, les électrons ...

, on peut prévoir au contraire la possibilité de phénomènes d'interférences ou de diffraction , comme pour les photons .. »

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