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Le recours à l'humour dans Bandini de John Fante

Publié le 24/07/2012

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Le comique de situation : il réside dans la situation incongrue ou paradoxale. Il repose sur des quiproquos, des malentendus, ou des conjonctions d'événements.(Quiproquo : Le quiproquo consiste à faire interagir deux personnages qui se méprennent sur ce dont parle l'autre. Le quiproquo est un comique de situation.) Le comique de répétition : L'effet consiste à répéter plusieurs fois les mêmes mots, les mêmes gestes, ou la même situation. Le comique de mots : celui-ci réside dans les jeux de mots, les défauts de prononciation, les double sens. Le comique de gestes : qui s’appui sur les grimaces, les mimiques etc. Le comique de mœurs : qui consiste à souligner les tendances d'une époque. (Par exemple, Molière se servait du comique de mœurs pour dénoncer certaines habitudes.)

« pas nécessairement lié à la joie.

(rire jaune un rire forcé et amer.) Il provoque le lecteur lui même, pour qu'il ne puisse pas s'empêcher d'avoir un avis.

Par exemple on trouve vraiment difficile le contexte, quand le père n'est plus làpendant quelques temps, on juge le personnage de Svevo à travers la description du quotidien difficile de la femme et ses enfants.

Finalement il y aura unbasculement et on jugera la femme aussi pour la blessure qu'elle a fait à son mari quand il tente de revenir le soir du réveillon.

D'autant plus que dans le chapitresuivant Fante nous révèle tout sur ce qu'à fait Svevo lorsqu'il n'était plus chez lui, et alors là on lui accorde un sentiment de bravoure puis après on trouve lepersonnage écœurant car infidèle.

On ne s'attend jamais à l'avance des choix que Font chaque personnage, on peut dire qu'il y même une bonne intrigue.Dans un même passage john Fante aime bien passer de l'humour à la violence puis retourner à l'humour etc.

Exemple page 14 « les lacets! Pourquoi avait-on inventépareille bêtise? Umph, Umph, Umph.

» (phrase tirant plutôt vers l'humour) « fil de fer barbelé[…]le lacet se brisa » (une certaine violence) puis « tu croyais quej'allais me coucher avec mes chaussures ».

Du point de vue de la lecture cela rythme la lecture, et rend l'alternance entre dialogues et paroles rapportées vivante.

Page21 on passe ainsi du chuchotement de Maria à Svevo qui « secoua le cordon des stores, qui remontèrent brusquement avec un bruit saccadé de mitraillette ».

Onremarque l'utilisation du champs lexical de la guerre et de la violence pour décrire des moments du quotidien. Il fait même la critique de détails physiques qu'il tourne complètement à la dérision « La veille au soir, avant de se coucher, il avait enduit son visage avec du jus decitron; c'était, parait-il, radical pour éliminer le tâches de rousseur ».Pour arriver à l'autocritique ou à l'autodérision (l'autodérision est une forme d'humour dans laquelle le comédien fait une blague sur lui-même ou sur sa propreculture.) , il faut avoir un certain recul par rapport à la réalité vécu, on peut parler d'humilité; c'est ainsi que Fante a su prendre du recul face à sa propre histoire; c'estcertainement ce qui lui permet d'introduire la fiction.

Dans la préface il dit : « Je redoute d'être mis à nu par mes propres œuvres.

» On sent cette spontanéité dumoment ou il écrit.

John Fante est lui même un personnage romanesque, ou filmique, il serai intéressant de voir le film adapté à l'œuvre écrite qui porte le même nomque l'ouvrage.

Mais ne serait-il pas difficile d'accepter pour le lecteur un contexte (une histoire) qu'il s'est déjà imaginé?. »

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