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« Suis-je toujours ce que j'ai conscience d'être ? »

Publié le 16/01/2012

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conscience

L’être humain peut être envisagé sous double point de vue. Il est à la fois un être vivant doué d’un (principal vital) et un être conscient doté d’une faculté il peut penser ce qui l’entoure et se penser lui-même : ses sentiments, ses désirs, ses rêves et ses pensées. Cette conscience qu’il a de lui-même le conduit à se faire une idée et de ce qu’il est.

Ce que je suis : Hors si cette idée se trouve souvent confirmer et vérifier par l’expérience elle peut aussi parfois être démenti ou remise en cause par le jugement que d’autre porte sur nous-même. Ainsi on découvre dans le regard des autres une image de soi qui n’était pas exactement ce que l’on avait de soi-même. Aussi qu’elle confiance peut-on accorder à la conscience que chacun à de lui-même ? Suis-je toujours ce que j’ai conscience d’être ?

On voit que le problème posé par le sujet est double : d’abord celui de l’adéquation entre la représentation que chacun à de lui-même et ce qu’il est effectivement ; ensuite celui de l’identité de chacun au-delà des apparences qu’il peut se donner à lui-même ou aux autres.

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« Problématique : « Suis -je toujours ce que j’ai conscience d’être ? » tient compte que d’un certain moment de l’existence, or qui peu t m’assurer que ce que je suis maintenant ne sera pas appelé a ce modifier d’une manière plus ou moins fondamentale.

En affirmant ainsi que l’on est doté d’une caractéristique morale, intellectuelle, phycologique on risque de se juger d’une manière définitive sans voir qu’il ne s’agit que d’un état temporaire.

La conscience e ce que je suis doit donc être soumise à la critique et ces limites doivent être soulignées .

La première limite est la plus visible pour qui ne s’illusionne pas sur lui mm : elle est relative a la partialité avec laquelle chacun se juge lui -même.

L’amour propre est en effet une passion présente en chacun qui l’empêche de disposer de ce recul et cette objectivité nécessaire pour savoir réellement ce qu’il est , qui admet sans difficulté cette déficience ? (vice, ignorance).

C’est bien cet aspect que Platon souligne dans le Gorgias , par la voix de Socrate.

Socrate prévient en effet son interlocuteur que l’exercice dialectique se heurte très souvent au refus de la part des interlocuteurs de reconnaitre leur erreur par orgueil et vanité.

La lucidité est donc faussé par cette autre image que chacun à de lui -même, qui lui fait croire qu’il est dans le vrai.

Ainsi on voit que la conscience de ce que l’on est ne peut parvenir à une véritable con naissance de soi -même car la condition de procéder à une critique de l’image spontanée de nous -même, il faut donc distinguer une conscience naïve de soi et une véritable prise de conscience de ce que l’on est qui doit dépasser cette conscience naïve.

Or, quel est le résultat de cette prise de conscience ? D’une manière paradoxale c’est la prise de conscience de la difficulté à définir ce que je suis car entre 2 animaux de même il n’y a presque aucune différence, mais entre 2 êtres humains il y a des histo ires singulières.

Quel est donc la singularité de chacun, l’identité particulière de chacun ? L’illusion courante consiste à s’attribuer une nature sous la forme, par exemple, d’un caractère de gout, de manière, de pensée, au point qu’en se comparant à des années d’intervalle on ne semble plus être le même à soi -même.

Il ne s’agit pas seulement de changement physique, mais d’état d’esprit, de manière de juger parce que l’expérience et la réflexion sur cette expérience ont modifié l’être humain en particulie r.

Par conséquent, n’est- ce pas la notion même des sens ou de nature qui doit être remis en cause.

Ce qui je suis ne semble pas réellement exister même si l’expérience que chacun vie, modèle et façonne un être, c’est ce que Jean -Paul Sartre dans l’existen tialisme est un humanise évoque à travers l’exemple de la crise mystique d’un adolescent.

La question que pose Sartre concerne la valeur d’une telle crise pour la vie de cet adolescent : est -ce un évènement purement passager ou bien est- ce révélateur d’une nature profonde qui permettrait de qualifier de manière essentielle l’état d’esprit de cet adolescent ? La réponse que Sartre apporte est significative, il est impossible de dire avec certitude qu’elle est la valeur réelle de cette crise mystique.

Tout dé pend en réalité de la manière dont la vie à venir répondra à cette crise.

Soit elle disparaitra peu de temps avant sa venue et alors elle ne sera pas caractéristique de cet individu, soit au contraire elle s’installe durablement et alors la tendance mystiq ue peut être considérée comme l’un des éléments caractéristiques d’un individu.

C’est l’avenir qui dira ce que nous sommes mais non pas le présent lui -même.

Le problème soulevé par le sujet a consisté à déterminer si la connaissance immédiate de soi - même qui apporte la conscience, peut être considéré comme vraie et viable.

C’est son adéquation à l’essence supposé de soi qui est mis en cause.

Hors si à première vue la conscience peut sembler être une connaissance directe, transparente de soi cette transpar ence se révèle susceptible d’une illusion.

Ce n’est qu’à la condition de passer de conscience de soi à la prise de conscience de soi que l’on peut éviter les pièges de cette illusion.. »

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