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Le travail est-il une dénaturation de l'essence humain ?

Publié le 21/11/2010

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Pour Marx, la division du travail, soucieuse d'une grande efficacité et d'une plus grande rentabilité,  introduit une certaine dépendance entre les individus.  Par exemple, le tailleur est dépendant du paysan pour se nourrir tandis que le paysan est dépendant du tailleur pour se vêtir.

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« mais à un autre.On en vient donc à ce résultat que l'homme (l'ouvrier) n'a de spontanéité que dans ses fonctions animales : manger,boire et la procréation et que, dans ses fonctions humaines, il ne se sent plus qu'animalité : ce qui est animaldevient humain, et ce qui est humain devient animal.Sans doute, manger, boire, procréer, etc., sont aussi des fonctions authentiquement humaines.

L'homme estfinalement maître de lui quand il adopte un comportement banal dans sa vie extérieure au travail: "manger, boire etprocréer".La division du travail, soucieuse d'une grande efficacité semble réintroduire une certaine dépendance.Par exemple, le tailleur est dépendant du paysan pour se nourrir tandis que le paysan est dépendant du tailleur pourse vêtir.A nouveau, l'homme ne possède plus en propre la possibilité de subvenir à tous ses besoins.Toutefois, il ne s'agit pas réellement d'une dépendance comme dans l'état de nature, car il y a dépendance mutuelleet donc échange nécessaire.

Le travail libère dans la mesure où il permet de produire une valeur d'échange et doncd'acquérir ce dont on a besoin.On a plusieurs dépendances :1ère dépendance : les ouvriers sont interchangeables et ne peuvent plus faire valoir une quelconque expérience ouhabileté.

Ils dépendent donc de l'employeur.2e dépendance : l'homme est au service de la machine.3e dépendance : il n'y a plus de valorisation du travail d'autant plus que l'ouvrier (à la différence de l'artisan) estdépossédé de ce qu'il produit.

Il ne possède plus en propre ce qu'il a aidé à produire : il travaille pour un salaire.Ainsi, le travail, loin de libérer, asservit. III) Et il réduit à un statut d'esclave qui le dénature Le travail est un asservissement de l'homme, le privant de sa liberté.

On sait que l'esclave fut autrefois au servicedu maitre.

Dans la Grèce Antique, le travail était considéré comme une activité animalière .C'est pour cela que lesgrecs attribuaient cette tache aux esclaves qualifiés de .

Le travail anoblit l'homme, mais le rend esclave.

Hegelavait une doctrine qui se résume par : l'esclave et plus généralement l'homme se libère par son travail.

«Le travailpermet de se libérer de la nature », Hegel .Le travail a un effet direct sur l'environnement, permettant d'en réduireles contraintes et les nécessités naturelles.

Le travail est un moyen d'acquérir la conscience de soi, liberté intérieurepréalable à une libération sociale ; le travailleur se libère de ses désirs, apprend à se contrôler, se dote de règles devie comme vu précédemment.

Mais le travail permet à l'esclave de renverser à son avantage les relations avec sonmaître, dans la mesure où le maître perd les moyens d'action fondamentaux sur la nature qu'il délègue à l'esclave,et, finalement, l'esclave n'a pas besoin du maître alors que le maître devient incapable d'exister sans son esclavealors le véritable maître, c'est l'esclave, et le maître n'est rien.

Hegel dit pour définir la liberté « être chez soi dansson autre ».

La condition de possibilité d'une contrainte c'est la présence d'un être ou d'une réalité qui est extérieur.Il y a une dialectique du Maitre et de l'esclave.

Dans la lutte de deux consciences de soi pour la reconnaissance laconscience Esclave, par peur de mourir devant son Maitre triomphant se dissout intérieurement et n'existe plus quecomme objet du Maitre ayant renoncé a sa liberté.

Cette dissolution, elle l'accomplit par le travail serville que leMaitre lui impose pour satisfaire ses désirs.

Mais en travaillant pour lui, l'Esclave domine la nature et acquiert uneexistence indépendante qui lui fait retrouver une existence.

Ainsi un renversement « dialectique » s'opère : l'Esclavesans faire d'efforts, devient dépendant de lui.

« le Travail est un autocréateur »car « il crée et manifeste l'humanitédu travailleur » (Introduction à la lecture de Hegel)Pour être libre, il faut se libérer et pour se libérer il faut intérioriser l‘intériorité.

Il faut faire de l'autre sonautre.

Il faut être chez soi dans l'autre.

Le travail s'est ce qui permet de faire d'une nature hostile et étrangère undomaine sur lequel on règne.

On fait toujours référence a Hegel il dit « L'Homme c'est moins libéré de l'esclavage quepar l'esclavage ».

Lorsque l'on définit le travail comme un mouvement de libération c'est nécessairement rompreavec l'approche d'Aristote qui distingue la praxis / poiesis en effet en agissant sur les choses l'homme agit sur soi, ilse transforme puisque de chose ou d'esclave il devient sujet ou maitre de la nature. Conclusion : On nous a demandé si le travail dénaturait l'homme.

Le terme de travail est complexe, le travail permetde donner le statut d'être humain à l'homme.

Effectivement le travail est utile à l'accomplissement de l'homme doncle travail ne peut pas de se fait dénaturer l'homme.

Cependant il peut y avoir une conséquence sur l'homme :l'aliénation.

On n'entend pas aliénation les rapports de l'ouvrier aux produits du travail et l'acte de production ainsiqu'aliénation de la nature de l'homme.

Mais finalement en vue de tout cela, on se rend compte que le travail rendl'homme esclave ce qui le dénature.

Ainsi, le travail loin de libérer, asservit. Sujet désiré en échange : peut on vivre sans préjuger?. »

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