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La franc maçonnerie selon le rite égyptien

Publié le 16/11/2013

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Personnage singulier, dé­crié et adulé à la fois, le comte de Cagliostro, pro­fitant de l'engouement pour la franc-maçonnerie et l'égyptomanie nais­sante, fonde en 1775 sa propre maçonnerie, qu'il qualifie d'égyptienne. Son ambition : « Diriger la maçonnerie entière, l'arracher aux intrigues humaines et l'orienter vers la lumière «.

« sciences.

Par ailleurs, le « Supérieur inconnu » se ré­ clame haut et fort de la mé­ decine orientale (son île na­ tale, la Sicile, a été occupée par les Arabes, et c'est à Mal­ te, où l'influence des savants orientaux se fait largement sentir, qu'il a été formé).

Il porte un vif intérêt à la phy­ tothérapie, à la pharmaco­ pée et à la thérapeutique égyptiennes.

Voyageant dans toute l'Europe, le comte Ca­ gliostro professe que « toute lumière vient de l'Orient, toute initiation de l'Égypte ».

Le rite égyptien suscite un vif engouement C agliostro renoue avec l'une des grandes tradi­ tions de la maçonnerie mys­ tique qui considérait l'osiria­ nisme comme la préfigura­ tion du christianisme.

De nombreux maçons se nom­ ment ainsi souvent entre eux les « enfants de la veuve », en référence à la déesse Isis l" ..

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