Devoir de Philosophie

Petrie découvre les portraits du Fayoum

Publié le 30/11/2014

Extrait du document

UN ESPRIT AVISÉ

Theodor Ritter von Graf, antiquaire, achète en 1887 à un marchand du

Caire une série de portraits funéraires et d'étiquettes de momies censés provenir d'une

même nécropole.

Convaincu de leur

intérêt, Von Graf

acquiert au cours de sa

vie près de 350 portraits.

Le doute persistera

cependant longtemps

quant à l'authenticité de

ces oeuvres tout à fait

particulières et

absolument méconnues

au XIXe siècle.

En 1888, l'archéologue britannique Petrie entre­prend des recherches aux abords de la pyramide d'Amenemhat III à Haoua-rah, dans l'oasis du Fayoum. Il espère com­prendre la structure du monument et retrouver les traces du fameux Labyrinthe décrit par Hérodote. Mais la décou­verte en ces lieux d'une grande nécropole ro­maine se révèle très vite d'un intérêt considérable. Les nombreuses momies ont le visage caché sous de stupéfiantes peintures.

« UN ESPRIT AVISÉ Theodor Ritter von Graf, antiquaire, achète en 1887 à un marchand du Caire une série de portraits funéraires et d'étiquettes de momies censés provenir d'une même nécropole .

Convaincu de leur intérêt, Von Graf acquiert au cours de sa vie près de 350 portraits .

Le doute persistera cependant longtemps quant à /'authenticité de ces œuvres tout à fait particulières et absolument méconnues au X/X • siècle.

étrangers se mettent à leur tour en quête de tels trésors, mais sans grand succès.

En 1910, Petrie retourne à Haouarah.

La chance est en­ core avec lui puisqu'il met au jour soixante-dix nouveaux portraits, parmi lesquels celui d'« Hermionè Grammatikè », une institutrice du temps de l'empereur Tibère.

Chaque fois qu'il retourne en Angle ­ terre, il publie le résultat de ses fouilles : Hawara, Biahmu and Arsinoe (1889) et Roman Portraits and Memphis IV (1911).

Ses descriptions pré­ cises fournissent des informa­ tions passionnantes sur ces sépultures tardives.

L'égypto­ l ogue avance un certain nom­ bre de théories qui, jus­ qu 'à présent, se sont révé­ l ées très justes.

Les hypothèses de Petrie G râce à quelques cas signi­ ficatifs, Petrie détermine que certains portraits ont vraisemblablement été réali­ sés du vivant de leur proprié­ taire et réutilisés lors des fu­ nérailles.

Cette idée est con­ firmée par les radios de mo­ mies dont les corps âgés ne correspondent pas aux vi­ sages juvéniles des portraits .

Ces derniers, une fois mis en place, étaient souvent souli­ gnés par un cadre en stuc do­ ré qui reprend parfois le mo­ tif de la vigne .

Petrie par­ vient à définir une fourchet­ te chronologique des œuvres et à suivre leur évolution sty­ listique .

Il remarque en effet des bandelettages différents. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles