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anthologie poème épistolaire pour des muses

Publié le 24/06/2015

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Anthologie Préface : Les muses concernent la culture, plus que l'artiste, en ce sens, que ce sont les arts qui répandent la culture, et non les muses qui répandent les artistes.Utilisées surtout en poésie et dans les romans, l'influence des muses sur leurs artistes reste un question importante dans le monde des arts. Pour l'artiste, la muse, sa muse est la seule qui peut le faire avancer dans sa perception du monde. Les muses interviennent lorsque le poète lui même ressent le besoin d'être inspiré.Il peut lui même influencer sa propre inspiration pensant qu'il la doit à la femme qu'il idolâtre. Une muse n'est qu'un déclencheur mais c'est l'artiste qui créer tout l'univers responsable de l'oeuvre. Y a t'il des muses pour les femmes ? Je m'étonne que sachant qu'un lieu, un temps, un parfum, peut être inspirateur, on ne saisisse pas que la muse n'a pas de sexe. L'Artiste n'a pas besoin de muse pour créer, car la muse n'est pas réelement source d'inspiration. Le lieu, l'endroit, les émotions que l'artiste ressentait au moment de la rencontre avec sa muse, c'est tout ca qui donne l'impression a celui ci qu'elle est essentielle à ces oeuvres. Pourtant seul un artiste peut croire qu'une femme puisse être responsable de ces créations, alors que lui - même en est l'auteur. Cependant malgré que la muse n'ai pas de réelle influence sur l'artiste, celui-ci pense réellement qu'elle en a une. Alors impossible pour l'artiste de créer sans muse, puisqu'il est persuadé que tout vient d'elle. Les oeuvres : Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses, Ô toi, tous mes plaisirs ! ô toi, tous mes devoirs ! Tu te rappelleras la beauté des caresses, La douceur du foyer et le charme des soirs, Le Balcon, poème de Charles Beaudelaire, est tiré du recueil Les Fleurs du mal publié en 1857 (section Spleen et Idéal). Baudelaire évoque les souvenirs de ses soirées heureuses en compagnie d'une femme (Jeanne Duval). Celle-ci tient le rôle principal et une place centrale dans ce poème. Baudelaire rappelle le souvenir d'une femme aimée avec laquelle il a connu une relation fraternelle et amoureuse ambivalente. Mais surtout, il chante l'harmonie de ce souvenir, le suggère en lui redonnant puissance et pouvoir émotionnel. Le poète s'interroge sur le bonheur passé et sur le possible retour de ce bonheur dans le futur. Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses ! Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon, Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses. Que ton sein m'était doux ! que ton coeur m'é...

« Et revis mon passé blotti dans tes genoux. Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses Ailleurs qu'en ton cher corps et qu'en ton cœur si doux ? Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses ! Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis, Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes, Comme montent au ciel les soleils rajeunis Après s'être lavés au fond des mers profondes ? - Ô serments ! ô parfums ! ô baisers infinis ! Charles beaudelaire 1857 Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L'été taille la nue au tablier des anges Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée Sept glaives ont percé le prisme des couleurs Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche Par où se reproduit le miracle des Rois Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois Le manteau de Marie accroché dans la crèche Une bouche suffit au mois de Mai des mots Pour toutes les chansons et pour tous les hélas Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux L'enfant accaparé par les belles images Écarquille les siens moins démesurément Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où Des insectes défont leurs amours violentes Je suis pris au filet des étoiles filantes Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août J'ai retiré ce radium de la pechblende Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu Ô paradis cent fois retrouvé reperdu Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent Moi je voyais briller au-dessus de la mer Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa Les Yeux d'Elsa, Louis ARAGON, Les Yeux d'Elsa, (1942) Ar agon, aut eur s ur r éal i s t e, r as s embl e dans un r ec uei l i nt i t ul é Les Yeux d' El s a l es poèmes que s a f emme et mus e El s a Tr i ol l et d' or i gi ne r us s e l ui i ns pi r a dans l es années 1941- 1942.

Ras s embl ant des poèmes de dat es di v er s es , l es poèmes Les Yeux d' El s a ont ét é publ i és , au pl us f or t de l a guer r e, l e 15 mar s 1942 à Neuc hât el , en Sui s s e, dans Les c ahi er s du Rhône Le pr emi er poème, qui donne l e t i t r e au r ec uei l , es t une des c r i pt i on c odée des y eux d' El s a.

I l s e c ompos e de 10 quat r ai ns en al ex andr i ns . 20 a vril 1593 Me s be lle s a mours, c e se ra de ma in que je ba ise ra i c e s be lle s ma ins pa r millions de fois ; je re sse ns dé jà du soula ge me nt e n me s pe ine s pa r l’a pproc he d’un te l he ur, que je tie ns c he r c omme ma vie ; ma is si vous me le re ta rde z d’un jour se ule me nt, je mourra i.

Envoye z -moi a ujourd’hui La Va re nne , instruit de vos c omma nde me nts.

J’a i re c ouve rt un c oe ur de dia ma nt qui vous fe ra mourir d’e nvie .

Si le s a nge s porta ie nt de s ba gue s, il vous se ra it e xtrê me me nt propre .

Ja ma is a bse nc e ne m’a ta nt e nnuyé que c e tte -c i.

Pa sse r le mois d’a vril a bse nt de sa ma ître sse , c ’e st ne vivre pa s.

Vous re c e vre z de ux le ttre s a ujourd’hui de moi, e t moi de ux ba ise rs de ma in de vous.

Bonjour, ma c hè re ma ître sse ; je ba ise un million de fois vos pie ds. Le ttre de He nri IV à Ga brie lle d’Estré e s Pa ris, se pte mbre . Ma c hère bic he , je suis de hors a ussi, moi ! Et si tu ne m'a s pa s èc rit à Blois, je suis a ussi la pre mière à notre joli re nde z -vous de la c orre sponda nc e .

Re lève te s be a ux ye ux noirs a tta c hès sur ma pre mière phra se , e t ga rde ton e xc la ma tion pour la le ttre où je te c onfie ra i mon pre mie r a mour.

On pa rle toujours du pre mie r a mour, il y e n a donc un se c ond ? Ta is-toi ! me dira s-tu ; dis-moi plutòt, me de ma nde ra s- tu, c omme nt tu e s sortie de c e c ouve nt où tu de va is fa ire ta profe ssion ? Ma c hère , quoi qu'il a rrive a ux Ca rmèlite s, le mira c le de ma dèlivra nc e e st la c hose la plus na ture lle .

Le s c ris d'une c onsc ie nc e èpouva ntèe ont fini pa r l'e mporte r sur le s ordre s d'une politique infle xible , voilà tout.

Ma ta nte , qui ne voula it pa s me voir mourir de c onsomption, a va inc u ma mère , qui pre sc riva it toujours le novic ia t c omme se ul re mède à ma ma la die .

La noire mèla nc olie où je suis tombèe a près ton dèpa rt a prèc ipitè c e t he ure ux dènoue me nt.

Et je suis da ns Pa ris, mon a nge , e t je te dois a insi le bonhe ur d'y ètre .

Ma Re nèe , si tu m'a va is pu voir, le jour où je me suis trouvèe sa ns toi, tu a ura is ètè fière d'a voir inspirè de s se ntime nts si profonds à un c œur si je une .

Nous a vons ta nt rèvè de c ompa gnie , ta nt de fois dèployè nos a ile s e t ta nt vèc u e n c ommun, que je c rois nos àme s soudèe s l'une à l'a utre , c omme èta ie nt c e s de ux fille s hongroise s dont la mort nous a ètè ra c ontèe pa r monsie ur Be a uvisa ge , qui n'èta it c e rte s pa s l'homme de son nom : ja ma is mède c in de c ouve nt ne fut mie ux c hoisi.

N'a s-tu pa s ètè ma la de e n mème te mps que ta mignonne ? Da ns le morne a ba tte me nt où j'èta is, je ne pouva is que re c onna ìtre un à un le s lie ns qui nous unisse nt ; je le s a i c rus rompus pa r l'èloigne me nt, j'a i ètè prise de dègoùt pour l'e xiste nc e c omme une tourte re lle dèpa re illèe , j'a i trouvè de la douc e ur à mourir, e t je moura is tout douc e tte me nt.

Mémoi r es de deux j eunes mar i ées es t r oman d' Honor é de Bal z ac par u s ous l a f or me de r oman- f eui l l et on dan s l a Pr es e en 1841en deux par t i es s ous deux t i t r es di f f ér ent s   : Mémoi r es d’ une j eune f emme et Soeur Mar i e des anges .Gabr i el l e d’ Es t r ées dev i ent l a maî t r es s e du r oi Henr i I V en 1591, en pl ei ne guer r e c i v i l e.

Ce qui n’ empêc he pas Henr i I V de s e c ons umer d’ amour pour Gabr i el l e, av ec qui i l aur a par l a s ui t e t r oi s enf ant s .

I l s ont es pér é l ongt emps pouv oi r s e mar i er , en v ai n, mai s l ’ amour que l e r oi por t ai t à s a maî t r es s e s ’ ex pr i me s ans f r ei n dans s es l et t r es poét i ques . Eus t ac he Le Sueur , Mel pomène, Er at o et Pol y mni e ( 1652/ 1655) Hui l e s ur panneau 130 c m x 130 c m. »

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