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Etudier une œuvre cinématographique

Publié le 30/12/2019

Extrait du document

Exemple d’analyse d’une séquence

 

Voici un exemple d’analyse d’une partie de séquence du Procès d’Orson Welles : le début de la séquence initiale de l’arrestation. Cette séquence n’ouvre pas le film, contrairement à sa place dans le roman dont elle constitue l’incipit. Welles l’a fait précéder de l’apologue. On remarque aussi la transposition dans l’époque des années 1960, mêlée de petits éléments spatio-temporels qui constituent un décalage.

 

La séquence de l’arrestation est très longue, puisqu’elle dure plus de vingt minutes. Elle se décompose en quatre parties distinctes. La première se situe dans la chambre de Joseph K. que nous découvrons à cette occasion -joué par Anthony Perkins. Le fait que Joseph K. soit en train de dormir au tout début de la séquence peut suggérer que les événements qui vont suivre se passent dans son cauchemar.

« (assemblage des différents plans qui la constituent), son mixage (mélange des différentes bandes-son), son rythme (durée des plans), son unité.

fJ Exemple d'analyse d'une séquence • Voici un exemple d'analyse d'une partie de séquence du Procès d'Or­ son Welles: le début de la séquence initiale de l'arrestation.

Cette séquence n'ouvre pas le film, contrairement à sa place dans le roman dont elle cons ti­ tue l'incipit.

Welles l'a fait précéder de l'apologue.

On remarque aussi la transposition dans l'époque des années 1960, mêlée de petits éléments spatio- temporels qui constituent un décalage.

• La séquence de l'arrestation est très longue, puisqu'elle dure plus de vingt minutes.

Elle se décompose en quatre parties distinctes.

La première se situe dans la chambre de Joseph K.

que nous découvrons à cette occasion -joué par Anthony Perkins.

Le fait que Joseph K.

soit en train de dormir au tout début de la séquence peut suggérer que les événements qui vont suivre se passent dans son cauchemar.

• Le début est centré sur l'arrivée de trois hommes, un inspecteur puis ses deux adjoints, et sur l'interrogatoire de K.

qui découvre aussi la présence de ses collègues de bureau dans la chambre voisine.

Une série d'intrusions désagréables dans la chambre de K.

marque donc le début du film: l'in­ trusion de la caméra, puis l'intrusion des policiers et enfin celle des trois employés de banque.

Il faut y ajouter le regard indiscret des voisins d'en face.

Cela introduit l'un des thèmes du film, l'absence d'espace privé.

• L'espace est clairement délimité, le plafond paraît très bas grâce au grand angle de prise de vue qui déforme l'espace, écrasé en hauteur mais étendu en profondeur.

Les déplacements de K.

dans la chambre constituent une série d'échecs, car le policier ne bouge pas; il occupe le milieu de la pièce, emprisonnant K.

comme dans une toile d'araignée.

Le traitement de la scène insiste d'ailleurs sur l'idée d' enfermement : K.

est encadré par les policiers mais il est aussi enfermé au niveau verbal par les questions qu'on lui pose; le système judiciaire apparaît ainsi tout-puissant.

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