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la beauté est-elle dans l’œil du spectateur?

Publié le 29/01/2015

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BAILLARD TS2 Dylan 05/12/14 Dissertation de Philosophie La beauté est elle dans l'oeil du spectateur ? La beauté est-elle dans l'oeil du spectateur ? Oscar Wilde, philosophe irlandais, soutenais particulièrement cette thèse selon laquelle la beauté est dans l'oeil du spectateur. Il faut savoir que le Beau est la caractéristique d'une chose qui, au travers d'une expérience sensorielle procure une sensation de plaisir ou un sentiment de satisfaction. A savoir que le jugement est donc relatif à celui qui juge, comme le montre ces expressions connues : «  Chacun ses goûts » ou encore « Des goûts et des couleurs et on ne discute pas ». Ces expressions sont l'image d'un certain désaccords qui montre qu'on ne peut pas justifier un jugement esthétique. Alors, y a-t-il des explications rationnelles à ces désaccords ? Les goûts peuvent peut être être liés a quelque chose ? Peut être a la société ? A la classe sociale ? A un groupe de personnes ? Cela dit, Humes dis, lui, que celui qui émet un jugement peut légitimement s'attendre à ce que les autres jugent comme lui. Le goût devient alors évaluatif ou normatif. D'où viennent alors ces normes et ce consensus ? Cela voudrais dire que notre choix peut donc être influencé ; alors contrôlons nous vraiment notre choix ? Mais il est possible que notre goût, cette faculté de juger d'un objet ou d'une représentation par une satisfaction dégagée de tout intérêt, par le biais de mauvaises habitudes ai pu être dénaturé ; notre goût devient alors mauvais. Alors, pouvons nous nous demander si la beauté se trouve dans l'oeuvre et non dans l'oeil du spectateur ? Qui doit-on suivre pour savoir ce qui est beau ? Et pourquoi est-ce beau ? Nous allons voir, que certains arguments nous poussent à dire que la beauté est subjective, puisque la beauté est un effet propre à un spectateur. Puis qu'il y a des objections qui limitent cette thèse, notamment le fait que la beauté diffère plus d'un spectateur à un autre, mais d'un groupe de personnes à un autre, pour ensuite montrer que la beauté est dans l'oeuvre et ne dépend pas du spectateur en voyant qu'il y a des normes du goût et des personnes à suivre. On peut se dire que la beauté est d...

« cause de multiples facteurs, fait que l’œuvre d'art à des effets diff érents sur eux.                    Le Beau, comme l'as  été dis pr écédemment, provient d'une certaine exp érience   sensorielle, qui nous procure un sentiment de satisfaction caus é par la forme, l'odeur, la   taille de l’œuvre  par exemple . Il peut varier  en fonction des personnes et des  époques.

  Prenons un exemple simple   :  Le d éjeun é sur l'herbe  de Manet, lors de sa cr éation en 1862,   il fut fortement critiqu é, personne de l'aimais   ; aujourd'hui c'est un des tableaux fameux de   l'art, beaucoup de monde l'appr écie, mais cela n'emp êche pas que certaines personnes ne   l'aime toujours pas. Beaucoup croiraient que le relativisme esth étique est contradictoire s'ils   croient qu'une œuvre peut  être  à la fois moche et belle. Or, nous devons le comprendre   autrement   : l’œuvre peut  être belle pour une certaine personne et laide pour une autre, mais   pas belle et laide pour la m ême personne, ainsi il n'est pas contradictoire. Nous sommes donc subjectiviste si on avance ceci   : «   Cette œuvre cause en moi un plaisir   esth étique   » apr ès avoir avoir analys é la phrase suivant   :   «   Cette œuvre est belle   ».                  Dans le  Dictionnaire Philosophique , Voltaire s'est exprim é a propos de cette th èse en   avan çant l'affirmation suivante   :   «   Demandez  à un crapaud ce qu'est la beaut é, le grand   beau, le  to kalon . Il vous r épondra que c'est sa crapaude avec deux gros yeux ronds sortant   de sa petite t ête, une gueuler large et plate, un ventre jaune, un dos brun. Interrogez un   n ègre de Guin ée   ; le beau est pour lui une peau noire, huileuse, des yeux enfonc é, un nez   é pat é. Interrogez le diable   ; il vous dira que le beau est une paire de cornes, quatre griffes,   et une queue.

  »  Ici, le philosophe veut montrer par des exemples concrets, que le jugement   de go ût est relatif, puisqu'il montre que non seulement, les jugement esth étiques diff èrent   fortement entre les individus, mais qu'il n'y a pas non plus moyen de trancher entre ces   jugements, ce qui am ène  à dire que le jugement n'a pas de valeur objective et donc qu'il est   relatif  à celui qui l' émet.                D'apr ès l'extrait pr écédent,  d iff érents effets sont cr é é s chez diff érentes personnes sur   une m ême œuvre ou objet, d'o ù provient cette diff érence d'effet   ?  Nous savons que nous   sommes tous diff érents, nous n'avons pas la m ême  éducation, la m ême religion, la m ême   classe sociale. Nous grandissons avec notre environnement comme ligne directrice du go ût.

  Tout ces facteurs font que nous sommes unique, que nous avons nos go ûts et pr éférences,   qui diff èrent un minimum d'une personne  à l'autre. Forc ément, nos jugement vont  être   diff érents, par cons équent nos go ûts aussi, c'est ce qui fait qu'aucun jugement n'est meilleur   qu'un autre. De plus, ce qu'on juge, c'est le c ôté esth étique de l’œuvre. C'est la qu'on   retombe sur le fait qu'un jugement n'est pas objectif puisque le jugement esth étique exprime   des sentiments, qui, eux, sont non conforme  à la r éalit é. Alors il est formellement impossible   de trancher.           Le fait qu'il y ai autant de diff érences et de jugements diff érents provoque des   difficult és à expliquer ces accords de go ûts et justifications. Le relativisme sociologique est  . »

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