la beauté est-elle dans l’œil du spectateur?
Publié le 29/01/2015
Extrait du document
«
cause de multiples facteurs, fait que l’œuvre d'art à des effets diff érents sur eux.
Le Beau, comme l'as
été dis pr écédemment, provient d'une certaine exp érience
sensorielle, qui nous procure un sentiment de satisfaction caus
é par la forme, l'odeur, la
taille de l’œuvre par exemple . Il peut varier en fonction des personnes et des
époques.
Prenons un exemple simple : Le d
éjeun é sur l'herbe de Manet, lors de sa cr éation en 1862,
il fut fortement critiqu
é, personne de l'aimais ; aujourd'hui c'est un des tableaux fameux de
l'art, beaucoup de monde l'appr
écie, mais cela n'emp êche pas que certaines personnes ne
l'aime toujours pas. Beaucoup croiraient que le relativisme esth
étique est contradictoire s'ils
croient qu'une œuvre peut
être à la fois moche et belle. Or, nous devons le comprendre
autrement : l’œuvre peut
être belle pour une certaine personne et laide pour une autre, mais
pas belle et laide pour la m
ême personne, ainsi il n'est pas contradictoire.
Nous sommes donc subjectiviste si on avance ceci : « Cette œuvre cause en moi un plaisir
esth
étique » apr ès avoir avoir analys é la phrase suivant : « Cette œuvre est belle ».
Dans le Dictionnaire Philosophique , Voltaire s'est exprim
é a propos de cette th èse en
avan
çant l'affirmation suivante : « Demandez à un crapaud ce qu'est la beaut é, le grand
beau, le to kalon . Il vous r
épondra que c'est sa crapaude avec deux gros yeux ronds sortant
de sa petite t
ête, une gueuler large et plate, un ventre jaune, un dos brun. Interrogez un
n
ègre de Guin ée ; le beau est pour lui une peau noire, huileuse, des yeux enfonc é, un nez
é
pat é. Interrogez le diable ; il vous dira que le beau est une paire de cornes, quatre griffes,
et une queue.
» Ici, le philosophe veut montrer par des exemples concrets, que le jugement
de go
ût est relatif, puisqu'il montre que non seulement, les jugement esth étiques diff èrent
fortement entre les individus, mais qu'il n'y a pas non plus moyen de trancher entre ces
jugements, ce qui am
ène à dire que le jugement n'a pas de valeur objective et donc qu'il est
relatif
à celui qui l' émet.
D'apr
ès l'extrait pr écédent, d iff érents effets sont cr é é s chez diff érentes personnes sur
une m
ême œuvre ou objet, d'o ù provient cette diff érence d'effet ? Nous savons que nous
sommes tous diff
érents, nous n'avons pas la m ême éducation, la m ême religion, la m ême
classe sociale. Nous grandissons avec notre environnement comme ligne directrice du go
ût.
Tout ces facteurs font que nous sommes unique, que nous avons nos go
ûts et pr éférences,
qui diff
èrent un minimum d'une personne à l'autre. Forc ément, nos jugement vont être
diff
érents, par cons équent nos go ûts aussi, c'est ce qui fait qu'aucun jugement n'est meilleur
qu'un autre. De plus, ce qu'on juge, c'est le c
ôté esth étique de l’œuvre. C'est la qu'on
retombe sur le fait qu'un jugement n'est pas objectif puisque le jugement esth
étique exprime
des sentiments, qui, eux, sont non conforme
à la r éalit é. Alors il est formellement impossible
de trancher.
Le fait qu'il y ai autant de diff
érences et de jugements diff érents provoque des
difficult
és à expliquer ces accords de go ûts et justifications. Le relativisme sociologique est .
»
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