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Des deux manières de parvenir au vrai, la perception et la déduction, laquelle doit contrôler l'autre ?

Publié le 27/01/2020

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perception

PLAN

Introduction : idées de perception (ou intuition) et de déduction

I - La thèse que toute connaissance est exclusivement intuitive

et que l'intuition doit contrôler la déduction

II - La thèse qu'il n'y a pas de connaissance scientifique sans formalisme et que la déduction sert, entre autres, à contrôler

l'intuition

Conclusion : la nécessité d'un contrôle réciproque

perception

« ------------------- 56 LA SCIENCE- LES MATHÉMATIQUES, L'EXPÉRIENCE, LA LOGIQUE de déplier ses structures.

S'il y a là une connaissance, elle est médiatisée par ce formalisme.

C'est comme cela que nous arrivons à avoir une connaissance (indirecte) de tout événement non donné à l'intuition.

La raison pour laquelle il n'est pas tout à fait juste de définir toute perception comme une activité immédiate est que la perception humaine est un processus complexe dont la signification dépend de l'apprentissage, de la société dans laquelle nous vivons, du langage que nous parlons et de la sensibilité de chaque personne.

Selon plusieurs intuitionnistes, l'espace ou le temps, ou les deux, sont des cadres subjectifs et universels de l'intuition, et en tant que tels, ils se trouvent à l'origine des mathématiques.

A cela on a objecté que l'espace et le temps sont aussi des concepts dont le développement est marqué par la culture d'appartenance ; il s'ensuivrait donc que leur prétendue universalité n'existerait pas, ce qui enlèverait l'une des raisons de croire que les mathématiques ont un statut différent de celui des sciences de la nature.

I -La thèse que toute connaissance est exclusivement intuitive et que l'intuition doit contrôler la déduction La recherche montre que souvent on perçoit ce que l'on est préparé à percevoir.

L'affirmation que la perception a lieu sans intermédiaire est souvent dirigée contre l'influence du langage avec sa charge sociale et culturelle.

Mais selon l'intuitionniste, on peut penser sans langage.

Il faudrait ainsi laisser aux différentes sciences naturelles et humaines qui s'occupent de la perception le soin de nous dire quel type de perception, et jusqu'à quel point, dépend du langage.

Une constante chez les intui­ tionnistes est qu'ils aiment séparer la perception et le langage, pour affirmer ensuite que la connaissance est perception et rien d'autre.

Les plus radicaux, par exemple Brouwer, ne reconnaissent même pas au langage le soin d'étendre la connaissance par l'intermédiaire de la déduction.

L'objet de la connaissance est exclusivement l'objet de la perception, la vérité devient la vérification et, par conséquent, il n'y a pas de vérité sans participation humaine.

Le langage serait tout juste un moyen de fixer les idées, utile pour la communication.

Il existe une attitude moins radicale qui consiste à reconnaître au langage la capacité d'étaler une connaissance grâce à la déduction qu 1il permet.

Le langage peut s'étendre comme un pont entre les perceptions, et cela augmente la connaissance.

Rappelons la position de Kant : sans. »

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